"Dans le monde des hommes, il n'est question de justice que lorsque les forces s'équilibrent, sinon les puissants exigent et les faibles s'inclinent"
Ainsi écrivait Thucydide, in la guerre du Péloponèse V, p. 84...
Cela fait des siècles, mais cette réflexion me semble bien actuelle, et je vous invite à y réfléchir avec moi...Si cela vous dit ?
L'Etre humain est unique, chaque rencontre est unique, c'est un éternel recommencement, une aventure nouvelle à chaque fois
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Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne
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Ce blog relate des bribes, des vies en respectant l'anonymat, ce l'éthique et la déontologie de ma fonction
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.
Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.
Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.
9 commentaires:
c'est pourquoi les syndicats dans les entreprises sont indispensables même s'ils ne répondent pas toujours à nos attentes...
mais ils permettent d'établir un rapport de forces et aussi d'apporter un point de vue différent
Cette phrase mérite beaucoup plus de réflexion mais je repars au travail
bonne journée
Claudine
C'est vraiment interressant Claudine cette référence aux syndicats..
Justement, quel est le rapport de forces en présence actuellement ?Merci
Au plus proche de ce que j'ai vécu au travail cette réflexion pour moi est presque quotidienne et ne va pas sans une autre question cruciale soulevée par lA BOETIE dans son "discours de la servitude volontaire" : pourquoi la majorité (dite silencieuse) se laisse-t-elle écraser par une minorité de puissants.
La loi du plus fort ? Puissance, de l'argent ? Du pouvoir ? Puissance, toute puissance...Que faire, que dire, qu'être ? Alors...
la majorité silencieuse a été formatée pour le silence depuis son enfance...
Et ce n'est qu'un début car maintenant on n'utilise pas uniquement la bienséance mais surtout la peur....peur de perdre son travail, peur de ne pas être titularisé,indécision au niveau du renouvellement de contrat,plainte pour malfaçon, plainte pour diffamation...assurance pour toute situation...bref tout est calcule, minuté et celui qui ose faire de la résistance se doit d'avoir les nerfs solides mais cela est possible si l'on prend le temps de se faire des poses pour se recharger...Il n'y a ni puissants , ni faibles, il n'y a que des Hommes qui se doivent chacun d'exprimer leur unicité...
Le syndicat peut encore jouer un rôle dans l'entreprise;il informe les salariés de leurs droits, il les soutient en cas de conflits même les salariés non syndiqués, il a un rôle de négociateur,des représentants élus siègent aux différentes instances décisionnelles...et ceci n'est qu'un échantillon de ses attributions qui dépendent du nombre de syndiqués dans l'entreprise.
En France trop peu de salariés sont syndiqués; souvent ils veulent bien être défendus en cas de nécessité mais rarement cotiser:encore un exemple de notre solidarité, de notre esprit collectif.
Les syndicats sont ce que les salariés veulent en faire;là encore chacun peut apporter sa pierre à l'édifice ...
La réflexion est nécessaire mais sans l'action quotidienne , elle est caduque.
Bonjour Claudine,
La majorité silencieuse...Elle est, mais qu'est-elle face aux puissants, à ceux qui détiennent l'argent, le capital et le pouvoir ? Les lobbies en quelques sorte ? Il y a bien longtemps que cette liberté là, n'est plus, n'est plus de ce monde. L'homme poursuit non une quête de liberté, mais seulement une illusion.
Quant aux syndicats, le peu que j'en connaisse, ne m'inspire guère de sympathie. Il me semble inconcevable que des salariés doivent faire appel aux syndicats pour connaitre leur droit, mais aussi leur devoir. Un des établissement où j'ai travaillé affichait sur l'intranet, pour les agents, le texte integral du "titre" dont ils dépendaient, ainsi que les droits aux différents congés.
Si les personnels ne se syndiquent pas, c'est sûrement parce qu'ils ne trouvent guère de soutien, la majorité des actions des syndicalistes, reposant sur le collectif et non l'individuel. Ainsi, à part quelques uns, (mais il s'agit aussi d'hommes, et non de sigles) qui accompagnent vraiment le salarié, on assiste à des revendications de "masse", grèves, désorganisation... Pas au profit du malade, du résident, du patient, mais pour sauvegarder ses droits. Actuellement, le code du travail étant mis à mort, on n'entend guère de voies, ni de voix pour le dénoncer...
Quant aux négociations ? Interressante question : Négocie t-on des droits aussi chèrement acquis, au prix de luttes, de grèves, de batailles ? C'est consternant tout ça.
Je vous sens tres en colère et je ne souhaitais pas susciter une telle réaction.
Vous travaillez en milieu hospitalier, milieu où les moyens humains , financier ont été très réduits;toutefois je note dans mon entourage que les postes de cadres n'ont pas été réduits ,par contre les postes d'infirmiers oui, d'aides soignants oui ce qui entraine un glissement de tâche...Est-ce pour le bien-être du patient? est -ce pour l'amélioration du travail à accomplir?
Si le personnel est en surcharge de travail, harcelé par des responsables qui ne connaissent pas le terrai et qui ont pour seule préoccupation leur gestion de planning, alors que doit-on faire? accepter sans rien dire, prôner des actions individuelle qui ne mènent à peu de choses ou essayer de mettre en place un travail collectif?
Pour ma part, je souhaiterais plus de travail en équipe, avec plus de prise en compte de l'humain, patient mais aussi salarié.
Si les salariés travaillent dans des conditions de respect et de reconnaissance, sa tâche sera facilité et plus performante en qualité.
Doit-on laisser les salariés dans la détresse? EXEMPLE:suicides dans les entreprises en augmentation.
Bien sur que les syndicats sont loin d'être parfaits et n'ont toujours l'attitude attendue mais ne rien faire ne fera pas avancer les choses.
Les actions individuelles oui mais elles ont une portée limitée et sachez que ma position restent des actions collectives et pacifiques...
Bonjour Claudine, Non, je ne suis pas en colère, je l'ai été à une époque, devant la description si juste que vous faites, et surprise aussi de ne voir que peu ou pas de réaction de la part des personnels soignants (trop habitués peut-être à courber le dos devant la hierarchie toujours de plus en plus pesante' j'ai assisté à la multiplication des cadres pour encadrer les cadres qui encadraient les cadres. Tout le monde partait à l'école des cadres...(et cadre signifie faire des papiers, de la paperasse, des planning, gérer des congés, des rtt, qu'on ne peut pas donner....) Ceux qui restaient avaient du travail, beaucoup de travail, en revanche, il n'était pas rare de voir les personnels de la Direction (je ne parle pas des agents) se multiplier eux aussi, avoir x voitures de fonctions etc.. Pendant un court moment, mon bureau se situaient dans le même couloir que ceux des cadres supérieurs... De quoi susciter la colère en effet que de voir ces messieurs dames boire le thé, tenir salon des aprés midi entières, alors que dans les services c'étaient "chaud"... J'ai quitté un service public moribond, qui chaque jour signe un peu plus son arret de mort,se discrédite aux yeux du public pour lequel il est là, à son service, ce que parfois les directions oublient. Elles demandent de la rentabilité, des points isa, des sorties de patients vite, peu importe comment, un tourn over+++ au détriment de la qualité. C'est lamentable tout ça, mais le service public se délite, avec l'aval d'une population instrumentalisée, qui trouve en effet que les fonctionnaires coutent cher,qu'ils sont payés à ne rien faire etc... C'est dommage !
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