Faut-il l'opposer à l'essentiel ?
Et dans ce cas que signifie l'essentiel ?
De la nécessité de l'essentiel ?
Ou de l'inessentiel.... ?
L'essence, la nature intime d'une chose, d'un objet, d'un arbre, d'une fleur...L'essence essentielle, partie précieuse, magique presque, essentielle...
L'essence d'un sujet, la réalité permanente d'un être qui évolue, se modifie, grandit, se grandit...Essence et substance.
Le qu'est ce que c'est ?
L'essentiel, qu'il faut avoir, gardé, appris, transmis....
Essentiellement.
Inessentiel en serait-il alors l'opposé, le non permanent, ce qui ne reste pas, ce qui n'importe pas, ce qui finalement n'existe peut-être pas ?
Inessentiel au monde, à la vie, au quotidien de celle ci...
Le non essentiel, ce dont on peut se passer, mais qui est cependant, puisqu'on peut le nommer, mais qui pourrait ne pas être
Mais qui est ?
Alors pourquoi ? Et quid de cet inessentiel
Que ou qui nomme t-on ainsi
Quand et comment décide t-on de l'inessentialité d'une chose, d'un objet, d'un sujet ?
L'inessentialité est elle singulière ? Quelle singularité ?
L'opposition à l'essentiel relèguerait cette notion à ce qui ne l'est pas, et seulement à ce qui n'est pas l'essence, le plus important, le vital en quelques sortes. Parlerait-on alors du superflu ?
Réduire l'innessentiel au superflu, au trop, au "en trop" à ce qui n'est pas vraiment nécessaire ?
Vaste débat que celui là, alors que le sujet est plongé dans un univers de superflu, d'innessentiel, ou l'essentiel, n'est plus, n'est plus assez...
Encore... Encore serait donc le sésame de l'inessentiel, ce "toujours plus" qui illusionne celui qui le posséde.
Parce que l'essentiel ne suffirait pas, ne serait pas "assez", le sujet croit qu'en s'entourant de plus, d'encore un peu plus, il sera, à défauf d'être ou d'avoir été.
Sera, un futur, non essentiel, alors que l'ici et maintenant, lui ferait pleinement apprécier l'essentiel, ce qui est à portée de sa main, de son coeur, de son âme
Courir toujours après, plus vite, plus rapidement, pour atteindre, l'innateignable, mais qui reste de l'ordre du rêve, d'une inessentielleté qui devient pourtant vitale
Il ne faut cependant pas croire, tout ce qu'on raconte, dans les journaux, les magazines, les livres, à la télévision. Le monde capitaliste, nous laisse à penser, que ce qui n'est pas, il peut nous le procurer, une sorte de loi du marché, faussée dés le départ, mais qui nous illusionne
Posséder devient alors la clé. Avoir et non être, avoir au détriment de l'être, un être qui a, qui posséde... Non plus l'essentiel, le fondamental, l'important, l'essence même qui fait de lui un sujet singulier, cette part, toute infime mais tellement précieuse qui fait que le sujet est. EST.
Alea jacta est !
Il faut avoir et non être. Avoir permet d'être, ou du moins de faire semblant d'oublier qui on est pour un instant, car cet être là, ne plait pas, ne nous plait pas.
Le recouvrir d'oripeau, de biens de consommation, encore et encore... L'en recouvrir jusqu'à plus soif, jusqu'à la nausée... Au trop plein qui déborde, qui n'a plus de cadres, de limites...
Superflu, trop pour le pas assez, le jamais parfait, le toujours encore un peu....
L'inessentiel ferait alors t-il perdre l'essentiel ?
L'Etre humain est unique, chaque rencontre est unique, c'est un éternel recommencement, une aventure nouvelle à chaque fois
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Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne
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Nota bene
Ce blog relate des bribes, des vies en respectant l'anonymat, ce l'éthique et la déontologie de ma fonction
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.
Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.
Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.
2 commentaires:
Récemment, j’ai capté de façon fortuite à la télévision, un bout de reportage. On nous montrait un tapis - qui peut plaire ou pas - comme tant d’autres tapis. Mais un homme s’est mis à raconter l’histoire du tapis, qui était liée à l’histoire de son pays et de sa vie à lui. Telle bande était fabriquée avec les tissus de sa famille, à telle époque. Telle autre bande montrait un motif tissé soulignant une fière tradition du pays. C’était magnifique d’entendre l’histoire du tapis.
Alors je me suis mise à penser aux tapis industrialisés. Il est bien difficile de raconter l’histoire d’un tapis fabriqué sur une chaîne de montage, par des machines, semblable à des milliers d’autres. Bien-sûr ça n’empêche pas d’avoir un coup de cœur pour un objet fabriqué en usine. Mais de manière générale, je me disais qu’avec l’industrialisation, il me semble y avoir une perte de sens.
Vous posez la question essentielle, sur l'utile, cet "utile" qui nous est infligé....obligé par la société de consommation qui laisse croire au sujet que le superflu est essentiel, indispensable, qu'il ne peut pas vivre sans. Mais est-ce bien comme vous dites le sens de notre existence : Etre ou Avoir ?
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