"les mots ça fait mal" confie une analysante,
Les mots c'est pire que les coups
Des coups bas que ces mots là, des maux que ces mots là.
les mots font mal, les mots sont des armes qui touchent, qui blessent, qui tuent parfois, tout, ou simplement une partie de soi.
Visés et atteints en plein coeur
Au coeur de l'orage, au coeur de l'âme, au coeur du sujet. Cette flèche là, se fiche là.
Laissant une blessure, qui saigne, une blessure qui ne se ferme pas, qui ne guérit pas, car on ne panse pas l'impensable.
"Je ne comprenais même pas le sens de ces mots là,ces mots ? Ce qu'ils voulaient dire, j'entendais la violence, leur violence, je savais qu'ils n'étaient pas beaux, des gros mots, des mots laids" laideur, noirceur, poids de maux.
Vide de sens pour cette fillette qui les reçoit, mots visant la femme qu'elle n'est pas, pas encore. Femme, image, et représention impossible pour ce père là, que cette femme là
Une vision à lui... Là.
Mots sans nom, sans son, vide de sens et de représentation. Des mots qu'on ne symbolise pas... Pas tout de suite, mais qui font mal immédiatement, tout de suite, après, plus tard, toujours...
Des mots qui touchent, qui atteignent leur cible du premier coup, souvent, toujours !
Il faut être cruel pour utiliser cette arme là, ces armes là. Arme blanche, lame tranchante, effilée et sourde, mais qui fait résonner et raisonner toute la violence contenue dans quelques syllabes.
Il faut être cruel, pour utiliser cette arme là. Il faut être méchant. Il faut avoir cette volonté, ce désir puissant de faire mal, de détruire.
Le mal, le mal pour faire mal là où ça fait mal. Toucher là, où ça fait le plus mal.
Mot projeté en avant, mot qui s'échappe, qui fuse, sans retenue,sans cran d'arrêt, sans "sécurité"
Il ne faut guère avoir de cran peut-être pour user de cette arme là.
Une arme qu'on ne peut retourner contre soi. Une arme contre soi cependant, sûrement, une arme projetée sur les autres. En miroir !
"Je les entends toujours ces mots là...'"
On n'en guérit pas.
Ces mots de la haine, comme des obus, comme des mines anti personnelles, pourtant bien personnelles et personnalisées.
Singuliers que ces mots là. qui heurtent l'oreille, la mémoire et sonnent à la porte de l'inconscient toujours et encore ! Ils sonnent, raisonnent et résonnent toujours. Ne s'effacent pas, ne se gomment pas.
Comme la trace de craie sur le tableau noir, mais assombrissent les nuits blanches des insomnies de celui que en est blessé à tout jamais.
L'Etre humain est unique, chaque rencontre est unique, c'est un éternel recommencement, une aventure nouvelle à chaque fois
Psychanalye Aujourd'hui
Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne
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Nota bene
Ce blog relate des bribes, des vies en respectant l'anonymat, ce l'éthique et la déontologie de ma fonction
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.
Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.
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