Dans ces cas là, il y a toujours une autre femme, forcèment une autre femme : "L'autre" !
L'autre femme nécessaire ..
Cette femme là.
Elles. Sans qui.. Sans qui elle...
Cette autre femme, souvent, est une inconnue, devinée, espionnée, jalousée, enviée, fantasmée,
Fantasmée...
Parce que forcèment cette autre femme là a quelque chose de spécial, de plus singulier. Forcèment.
Cette autre femme ! Une sorte de diable en jupons, souvent... Et encore ?
-"De jupons elles ne portent plus, elles ne portent d'ailleurs plus rien" dit en soupirant une de ces femmes, "victime" de 'l'autre femme"
Fantasmée, elle l'est, mais aussi, secrétement, désirée : objet de convoitise, d'envie...
Objet.
Sur elle se déversent la haine, les regrets, les remords, les colères, les angoisses, les peines, les regrets.
L'autre femme, femme perdue, cause de la perte, d'une perte !
La perte à soi. Perte d'une image, de l'image de l'autre femme que ce foutu miroir ne renvoit plus, au bout de toutes ces années.
De femme là, alors devant, soi, devant le soi devenu, n'est plus...
Il reste une image...
Et derrière l'image, devant soi pourtant, se profile, se dessine l'autre, autre visage, cruel celui là qui dénonce la faille qui fait que l'autre femme c'est Elle !
Alors sur elle se déverse le désespoir. Desespoir de ne pas être, de ne plus être peut-être, ou pire n'avoir jamais été comme cette "autre femme".
Elle... L'autre....Femme...
"Elle a le temps de se pomponner, elle, de se faire les ongles... Moi, je ne suis juste bonne qu'à torcher les mômes, faire le ménage, le reste, quoi..."
Et de la colère ! Ce "moi je" sous entendu "ne suis pas cette autre femme"
Comme si elle, elle avait ce plus, ce qui me "manque à moi". On fonctionne toujours selon ces opérations, selon cet arithmétique symbolique, ce qui manque là, on le cherche ailleurs, et on l'additionne. Ca doit le faire, faire une somme, un tout, un bloc.
Mettre le plus à la place du moins, combler ce qu'il y a en creux.
Comme cela serait simple. Du vide et du manque, il y a certes, du vide et du manque, il y aura, toujours. C'est ainsi, une sorte de tonneau des Danaïdes, comme si le manque appelait le désir, le désir pour combler le manque, un peu, mais pas tout, juste assez cependant, pour qu'il reste du vide, un manque encore à combler un peu.. Et ainsi de suite
Comme si c'était à cette "autre femme" de combler le manque. Mais manque y a t-il ? Et se comble t-il de cette façon là.
Autre. On est tous l'autre de quelqu'un.
L'Etre humain est unique, chaque rencontre est unique, c'est un éternel recommencement, une aventure nouvelle à chaque fois
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Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne
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Ce blog relate des bribes, des vies en respectant l'anonymat, ce l'éthique et la déontologie de ma fonction
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.
Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.
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