Comme ça
La Dolorosa
Dans un rêve ; semi endormie, semi éveillée
Au cœur de la douleur
Il était une montagne
La Dolorosa
Infranchissable, immuable, là : devant moi.
C'est un mot inconnu, étrange, étranger,
Au son doux, limpide et clair que je peux décliner sans fin,
Rosa, rosa, rosam
Una Dolorosa, dolorosa sum ? insurmontable douleur qui m'étreint et me tient entre le jour et la nuit, l'éveil et le sommeil.
Je te contemple impuissante, et répète inlassablement ton nom qui se colle à moi, sans que je sache pourquoi.
La douleur n'est douce que dans l'illusion du sacrifice.
Dolorosa, la douleur d'une rose, la rose de la douleur
La douleur n'est douce que dans l'illusion du sacrifice.
Dolorosa, la douleur d'une rose, la rose de la douleur
Je ne veux garder que Rosa
Il y a cette montagne, toujours, lointaine, perdue dans un ciel bleu, presque sans nuage,
Il y a cette montagne, toujours, lointaine, perdue dans un ciel bleu, presque sans nuage,
Dolorosa c'est son nom.
Je la regarde avec tendresse, elle ne semble plus infranchissable, je souris, je crois que nous nous sommes apprivoisées. Dolorosa ton nom sonne, et résonne. C'est une douce mélodie, et je ferme enfin les yeux, ton image ne me quitte pas. Dolorosa, rose de la douleur. Dolorosa es, Dolorasa sum, Dolorosa sempre
Brigitte Dusch Psychanalyste, historienne
Crédit photo, @brigittedusch
Crédit photo, @brigittedusch
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