Elle dit :
"Le soleil et la lumière sont une insulte au chagrin, à la douleur et la souffrance
Mon cœur est à vif et les larmes me brûlent"
Il dit :
"Les larmes coulent et je ne sais pas pourquoi
Si on me demande si ça va, je ne sais même pas
Je ne ressens plus rien"
Elle dit :
"Je crois que je m'aime en ce moment, je ne sais pas jusque quand ça durera, mais je prends toujours ça, c'est cadeau"
Si on me demande si ça va, je ne sais même pas
Je ne ressens plus rien"
Elle dit :
"Je crois que je m'aime en ce moment, je ne sais pas jusque quand ça durera, mais je prends toujours ça, c'est cadeau"
Elle dit :
"Une grande tristesse m'enveloppe toute entière
Elle surgit de nulle part
Et j'ai le cafard"
Elle dit encore :
Elle dit encore :
"Je suis tellement fatiguée que je ne peux plus me lever
Mes nuits sans sommeil me plongent dans la folie"
Il dit :
Il dit :
"La journée est finie et je ne sais pas comment j'ai tenu
Le soir je ne dors pas et la journée je n'ai qu'une seule envie
Celle de retrouver mon lit, mais une fois le soir, je ne dors pas
Celle de retrouver mon lit, mais une fois le soir, je ne dors pas
ça recommence et c'est infernal"
Elle dit :
"Insomnie en début de nuit, et sommeil cassé, un sommeil incertain qui ne me répare pas, comment pourrais-je aller bien ?"
Il dit :
"Et je ne sais pas pourquoi, la machine repart, j'ai le monde tout pour moi, je peux tout faire, j'ai une énergie incroyable"
Elle dit :
"Je me suis levée avec l'envie de bouffer le monde, de chanter et d'aimer la terre entière, une belle journée malgré la pluie"
Elle dit :
"Tristesse infinie, larmes et non envie, je touche le fond, et j'ai envie de mourir, je n'aime pas cette vie, cette fois je n'arrive pas à remonter, je n'en n'ai plus l'envie, je n'en n'ai plus la force, il faut que je me fasse violence pour être debout, faire semblant d'être à moi même et aux autres alors que je suis nulle part"
Elle dit :
"Je me suis levée avec l'envie de bouffer le monde, de chanter et d'aimer la terre entière, une belle journée malgré la pluie"
Elle dit :
"Tristesse infinie, larmes et non envie, je touche le fond, et j'ai envie de mourir, je n'aime pas cette vie, cette fois je n'arrive pas à remonter, je n'en n'ai plus l'envie, je n'en n'ai plus la force, il faut que je me fasse violence pour être debout, faire semblant d'être à moi même et aux autres alors que je suis nulle part"
Il dit :
"Mais comment peut-on être vivant et avoir aussi mal, un mal que rien ne soulage et qui m'envahit, je n'y arrive pas, c'est une spirale qui m'aspire et m'emporte contre mon gré dans les profondeurs de la nuit"
Il dit :
"demain je vais me réveiller et tout va changer "
La vie, la douleur, le chagrin, la colère, les larmes … Ces émotions qui débordent, envahissent notre esprit, ces idées qui arrivent sans cesse, jour et nuit "c'est comme une télé où toutes les chaines s'allument en même temps"
Ca casse, ça ne passe pas et parfois si. Alors il y a la vie et l'envie, il faut s'accrocher, saisir la branche ou la main pour se relever, il faut…. Comme si c'était aisé. La vie nous joue des tours, mais pas toujours des mauvais.
Emotions nous vous aimons, alors aimez nous. Apprenons à vivre ensemble pour être heureux, ou pas trop malheureux. Nous éprouvons tous dans notre vie des moments terribles et tragiques, des moments où tout fout le camp sans qu'on n'y puisse rien… Stress, déprime, épuisement, dépression sont les maux de ce siècle qui en demande toujours encore et toujours plus. Il n'y a plus de temps pour vivre et savoir vivre, encore moins pour s'aimer et aimer. Alors il va nous falloir faire des choix, apprendre à oser, et à renoncer, apprendre à s'aimer, s'aimer un peu, rien qu'un petit peu.
Brigitte Dusch, historienne, psychanalyste
Crédit photo @brigittedusch
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