Psychanalyse Aujourd'hui

Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne

Accompagner le désir d'être Soi
Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.

"J'accepte la grande aventure d'être moi". Simone de Beauvoir

Mon livre : "j'aime ma vie"

lundi 28 juillet 2025

Je te donne... Ce que ne n'ai plus



Je te donne
Ce que je peux et c'est peu
Mais c'est le mieux que je peux

J'aimerai te donner tout
Mais je n'ai plus de tout
Je n'ai plus rien du tout

Ce tout est en miettes
Je ramasse quelques fragments pour tenter de les assembler
Mais ça ne tient pas vraiment

Toi tu me donnes
Tout ce que tu peux me donner
Tu ramasses ces miettes patiemment
Car tu sais faire ça
Ces fragiles morceaux de moi sont pour toi des trésors
Que tu rassembles avec amour
L'amour que tu as pour moi
Et que tu me donnes
Inconditionnellement
Sans jamais rien demander
Sans jamais me demander

C'est une longue danse d'amour
Que tu m'offres en silence
Une valse de joie, un tango amoureux, un vertige paisible
Tu apaises l'être torturé que je suis
Tu ne cherches pas à penser ni panser mes blessures, refermer mes plaies béantes, bleus à l'âme, tu ne cherches jamais à entrer dans ce continent sombre qui est parfois le mien, tu m'y accompagnes au seuil et tu attends que je revienne, sachant que moi seule sait revenir de l'enfer, sans regarder en arrière et ta confiance en moi est absolue.
Nous avons en commun l'amour, celui de l'Eternel car il n'y a que Lui, celui du Savoir, de la Connaissance et de la Vie, ce désir infini de nous rapprocher de Lui
Et c'est Tout. C'est le Tout, c'est l'absolu
Et tu me donnes tout ça. 
l'Amour
L'Amour c'est ça et tu me donnes ça

Je ne peux te donner ce que je n'ai pas, ce que je n'ai plus
Mais je peux te donner le meilleur de moi.
Je ne peux te promettre ce que je ne saurai tenir
Mais je sais que je t'aime et que tu es là et que je suis là
Je sais que tu me manques, mais je sais aussi que je n'arrive pas à vaincre mes peurs, tu les apprivoises doucement et tendrement.
Tu as compris que pour moi le temps n'avait pas d'existence. 
Je peux te dire mon désir, le mettre en mots et en actes
Je peux te donner ma Vérité, ma Parole, ma Sincérité et mon Amour aussi
Ce que je ressens pour toi, mon coeur qui bat, le manque de toi, le bonheur des ces instants volés au temps pour vivre des éclats de Lumière et d'Eternités
Ces instants là où je ne suis qu'avec toi
Je peux te donner ça et je te donne
Merci à toi de m'aimer comme ça, d'aimer cette âme perdue, errante aussi souvent qui tente de frôler l'ombre des étoiles pour s'accrocher à l'Eternité
Merci de vibrer avec moi, de tendre la main vers cet Univers incroyable et de saisir quelques poussières d'étoiles tombées du Firmanent
C'est avec ces fils de lumière que je tisse, puis que je brode afin de devenir pleinement ce que je suis en train de naitre à être

A toi.
Brigitte Judit
crédit photo @brigittedusch


mercredi 23 juillet 2025

La lettre d'Amour



La lettre d'Amour c'est une caresse, une douce tendresse qui caresse l'âme et le coeur, un frisson, un murmure,  un balbutiement, 

C'est tomber en amour devant des mots liés par l'éternité d'un sentiment parfois éphémère
C'est croire que maintenant c'est pour toujours
C'est croire en l'éternité d'un amour éternel

C'est dire je t'aime sans le dire mais le suggérer à demi mot
C'est promettre à l'autre ce qu'il ne demande pas
Mais que tu veux lui offrir
C'est lui donner ce qu'il ne veut pas
Et ce que tu n'as pas

C'est un chant dans le ciel, un cri, une demande, une promesse, un serment
Ton coeur s'ouvre et ton âme parle,
C'est le moment de grâce ultime et sacré où tu peux laisser échapper le flot d'émotions qui se bousculent car elles ne trouvent plus leur place
C'est un débordement, un dévoiement de sentiments et de désirs

C'est vouloir graver dans la pierre, dans le ciel, les étoiles l'amour fou, la passion débordante et dévorante qui te ronge, qui t'envahit que tu ne peux contenir qui déborde, qui fait mal parfois et que tu ne comprends pas

Alors tu te demandes 'mais comment on peut aimer comme ça ?'
Et tu lui demandes 'dis moi comment je peux t'aimer comme ça ? "
Mais lui ne sait pas. 
Il te dit "je n'ai jamais aimé comme ça"

Et tu es perdu, car tu ne pensais pas cela possible, encore ?
Aimer comme ça, mais comme quoi ?
Avec un coeur qui ne bat que pour toi ?  
Il faut alors l'écrire pour le dire, 
Il faut le voir écrit pour y croire

La lettre d'Amour c'est ça mais pas seulement ça, mieux que ça plus grand que ça car je t'aime ne suffit pas 
Tu dis je t'aime plus que les mots ne sauraient le dire
Quels mots ?
Alors tu écris, ces mots, qui n'en sont pas
Fines étincelles, éclats d'amour et de diamants

C'est un message remis au Vent, aux Astres et la Lumière
Tu frôles l'ombre des Etoiles, et t'approches un peu trop près du soleil
Tu te brûles un peu les ailes, parce qu'aimer parfois fait mal

Mais vivre sans amour, c'est mourir,
L'amour c'est vivre, vibrer, être vivant
Sentir son coeur battre trop fort
Sentir son corps ployer sous le désir
La lettre d'Amour dit tout cela, sans vraiment le dire

Alors je t'écris, mon coeur, mon âme
Alors écris moi et dis moi. 

Brigitte Judit Dusch, historienne, psychanalyste, exploratrice urbaine.
Crédit photo, @brigittedusch

lundi 21 juillet 2025

Un tango de silence, le rêve




Je viens de faire un rêve 
Je me réveille c'est le petit matin,

j'étais dans cet appartement qui ressemblait au nôtre quand nous vivions ensemble il y a des vies de cela.

Ce lieu où  je te retrouve où nos âmes se retrouvent, toujours, comme aimantées par un fil invisible.

Nous ne nous sommes jamais vraiment quittés. Tu vis en moi, dans les replis de mon cœur, dans la chaleur de mon être.

Dans ce rêve, nous reprenons là où le dernier s’est arrêté, tissant une vie parallèle, un monde qui n’appartient qu’à nous.

Je t'aime, je t'ai toujours aimé, je n'ai jamais cessé de t'aimer, je t'aime encore
Je crois


Ce matin j'ai rêvé encore, comme à chaque fois je rêve encore


Tu étais là et j'étais là, je cherchais de vêtements dans ce placard au milieu du couloir de ce chez moi, de ce chez nous

Au fond, une boîte ouverte, sans couvercle. Dedans, des vêtements froissés, et puis… des chaussons d’enfant,de bébé,  si petits, si fragiles.

 
Je me suis réveillée

En sursaut
Et je t'ai appelé
"Viens... "
Alors tu es venu
Vite

Nous ne nous sommes rien dit

Tu m'a pris dans tes bras, et je m'y suis laissé allée
Nous nous sommes retrouvés
Enfin 

Doucement nous avons pris le temps
Nos corps n'ont rien oublié

Nos corps se sont retrouvés dans une longue danse de désir et d'amour 

Ils se sont reconnus, ils se sont tellement et tant aimé.
Alors ils ont dansé encore, une valse de tendresse, un tango de silence où chaque caresse portaient nos bleus à l'âme et de nos cicatrices
Celles de nos guerres
Nous avons fait tant de guerres !

Nous avons livré tant de batailles, toi et moi, dans le fracas des jours, dans l’ombre des nuits.
Pourtant, nos corps n’ont rien oublié. 
Ils se sont aimés, sans un mot, dans une étreinte où les mots auraient été de trop..

Je ne peux te dire « je t’aime ».
Je peux seulement dire que tu es ma guerre, ma paix, ma vie.
seulement que tu habites ma vie

Je ne peux te dire que ça.

Brigitte Judit
Crédit photo @brigittedusch

 

vendredi 18 juillet 2025

Encore une danse.




Encore une danse
Tu me demandes encore,
Encore.
Je ne peux rien te promettre,
Rien que je ne saurais tenir.
Alors, je ne  promets rien.

Prenons l’instant,
Rien que l’instant.
Demain n’existe pas encore.

Prends-moi dans tes bras,
Et dansons.

Tu me demandes si je t’aime.
Quelle question !
Oui, je t’aime, encore, toujours.
Je n’ai jamais cessé.
Peut-on désaimer ?
Je ne le pense pas, en tous cas, moi je ne peux pas

Cet amour, le nôtre,
Est d’une étoffe rare,
Tissée de joies et de blessures, 
De larmes et de sang..
.J’ai mis eu monde quatre enfants,
Mon premier, mon petit Sabra, mon étoile, parti trop tôt,
Comme son père, fauché au combat.
Les trois autres, vivants, précieux,

Et toi, toi tu es le  père de l’un d’eux,
Le seul père encore là.

Avec toi, un instant,
Un instant si bref,
J’ai rêvé d’une famille.
J'aurai aimé que tu me fasses un autre enfant
J’aurais voulu t’offrir un autre enfant,
En porter un de toi, encore.

Mais nos vies, la tienne, la mienne,
Étaient des guerres.
C’était.
Ce n’est plus.
Du moins, plus pour moi.
Ma guerre se livre autrement,
Et la tienne ?
Elle est ta vie.
Pour toi,  il n’y aura jamais de dernière fois.
Je l’ai appris avec toi, en vivant avec toi quand tu étais là

Je t’aime ainsi,
Et tu m’aimes ainsi,
Telle que je suis,
Faut-il que tu m'aimes 

Peut-être est-ce pour cela qu’on s’est quittés.
Parce que j’ai voulu, un jour,
Que ce soit la dernière fois.
Je ne sais pas.
Je ne veux plus savoir.
Je m'en fous !

Tu es là,
Je suis là.
Prenons ce que la vie nous offre.

Pas Dieu – tu n’y crois pas,
Sauf quand avec ta maman nous lui demandions de te ramener à la maison
Debout nous lisions les Psaumes
Pour que tu reviennes à nous.

Alors, non, je n’ai pas de réponse,
Pas de certitude.

Je danse – avec la vie, la pluie, le vent,
Avec toi.

J’ai toujours aimé danser avec toi.
Offre-moi cette danse,
Encore une,
Et d’autres,
Encore.

Your Brigitte Judit. 

Briefwechsel. (dialogue épistolaire)
Crédit photo @brigittedusch









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Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.

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