Le regard, qu'elle relie à UN regard, un certain regard lancé, et reçu pendant l'enfance .
Un regard innatendu...
Un regard qui la marqué, qui l'a terrifiée, tétanisée, pétrifiée, hantée, aujourd'hui encore.
Un regard qui la précède et la suit, omniprésent, omniscient, qui la hante...
Un regard dont elle ne peut, dont elle ne sait se défaire
Elle attend de l'analyse, cette déliaison, ce dénouage, cette re mise à distance de ce regard là, pour appréhender, supporter, les autres.... Supporter que les autres....La regarde, et qu'elle puisse les regarder, sans crainte, sans peur, sans terreur....
Le regard ? Regarder... Etre regardé..
Le regard, la fonction scopique ... Décrite tant et tant de fois, par tant et tant de psychanalystes, psychiatres, éthologistes, artistes, écrivains
Le regard et le miroir, le regard dans le miroir, le miroir qui renvoie le regard...
Le regard de soi, le voir soi...
Peur du regard, du regard de l'autre, sur soi.. L'autre, les autres, l'Autre !
Peur du regard de la mère ? Car pour elle, c'est de ce regard là !
Elle attend de l'analyse, cette déliaison, ce dénouage, cette re mise à distance de ce regard là, pour appréhender, supporter, les autres.... Supporter que les autres....La regarde, et qu'elle puisse les regarder, sans crainte, sans peur, sans terreur....
Le regard ? Regarder... Etre regardé..
Le regard, la fonction scopique ... Décrite tant et tant de fois, par tant et tant de psychanalystes, psychiatres, éthologistes, artistes, écrivains
Le regard et le miroir, le regard dans le miroir, le miroir qui renvoie le regard...
Le regard de soi, le voir soi...
Peur du regard, du regard de l'autre, sur soi.. L'autre, les autres, l'Autre !
Peur du regard de la mère ? Car pour elle, c'est de ce regard là !
Le regard de la mère !
Celui essentiel de la mère....Mère gestatrice, génitrice, nourricière, aimante, rejetante, distante, et aussi castratrice, par le regard, seulement par le regard ?
Le premier regard qui se pose sur le petit mammifère est celui de sa mère, sur le petit d'homme c'est aussi souvent, mais pas toujours celui de sa mère.
Mais le regard de la mère "je veux le voir ?"...
C'est elle qui regarde son enfant, qui le découvre. Porté, en elle, il est pourtant encore étranger, car pas vu, jamais vu jusque là, deviné, imaginé, révé, mais pas vu...
Pas regardé surtout..
On peut voir, sans regarder, être vu sans regarder, regarder sans être vu... regardé sans être vu.. Voir, regarder, regarder, voir. Voir pour regarder. Regarder pour voir...
Une infinité de solutions, de possibilités...
Celui essentiel de la mère....Mère gestatrice, génitrice, nourricière, aimante, rejetante, distante, et aussi castratrice, par le regard, seulement par le regard ?
Le premier regard qui se pose sur le petit mammifère est celui de sa mère, sur le petit d'homme c'est aussi souvent, mais pas toujours celui de sa mère.
Mais le regard de la mère "je veux le voir ?"...
C'est elle qui regarde son enfant, qui le découvre. Porté, en elle, il est pourtant encore étranger, car pas vu, jamais vu jusque là, deviné, imaginé, révé, mais pas vu...
Pas regardé surtout..
On peut voir, sans regarder, être vu sans regarder, regarder sans être vu... regardé sans être vu.. Voir, regarder, regarder, voir. Voir pour regarder. Regarder pour voir...
Une infinité de solutions, de possibilités...
Il s'en passe des choses, des émotions, des affects, des désirs, des déceptions, des plaisirs, des pleurs, des joies, des souffrances pendant ce regard là, ce premier regard sur le petit d'homme qui vient d'être mis au monde, donné au monde pour une vie...
Par ce regard la mère le connait, le reconnait, comme sien, comme autre, comme sujet différent, comme sujet tout simplement !
Ou ne le reconnait pas, le nie, le dénie, le renie...
Ou ne le reconnait pas, le nie, le dénie, le renie...
Ce regard là donne à l'enfant, une fois encore la vie. La force, le souffle de la vie !
Ou ne lui donne pas la vie...Lui donne une vie, ou non...
Terrible regard !
Qui se détourne aussi parfois....
Curieux et tragique dialogue avorté, qui ne peut avoir lieu, et qui n'aura sans doute jamais lieu, un rendez vous où l'un n'attendait pas l'autre, n'a pas attendu l'autre, ou au contraire l'a trop attendu, tellement attendu.
Ou ne lui donne pas la vie...Lui donne une vie, ou non...
Terrible regard !
Qui se détourne aussi parfois....
Curieux et tragique dialogue avorté, qui ne peut avoir lieu, et qui n'aura sans doute jamais lieu, un rendez vous où l'un n'attendait pas l'autre, n'a pas attendu l'autre, ou au contraire l'a trop attendu, tellement attendu.
La mise au monde, l'expulsion du corps de la mère, qui abritait ce petit corps étranger, le contenait, le tolérait... Le corps qui expulse, qui jette, qui rejette ce qu'il a gardé, le temps d'une gestation, le temps que la maturation se fasse, que la nature fasse son oeuvre, que l'espèce puisse se transmettre.
Un corps qui une fois son office rempli, n'en veut plus, n'en peut plus...
Un corps qui se débarrasse, pour faire, à nouveau cavalier seul !
Un corps qui une fois son office rempli, n'en veut plus, n'en peut plus...
Un corps qui se débarrasse, pour faire, à nouveau cavalier seul !
Mais le regard.... Les yeux qui regardent, voient ce corps autre, différent, ce corps encore relié, lié, connecté pour quelques instants à son unité mère.....
Naissance ?
Seconde ou première fois ?
Les femmes, mères qui souhaitent accoucher sous X, ne souhaitent pas parfois que l'enfant leur soit présenté. Ne voulant ni regarder, ni croiser le , le regard de cet autre.
De cet autre....
Certaines l'expriment clairement. Ce point, quand il le peut est mis en mots, discuté, évoqué... Quand cela se peut, parfois un regard exprime ce que les mots ne sauraient dire, un regard, qui engage tant et pour combien de temps ?
"Si je le regarde je ne pourrai pas, le laisser, l'abandonner, et ce ne serait pas raisonnable," me confia un jour une femme qui ne souhaitait pas garder son enfant...
Comme si ce regard premier, était essentiel, plus important presque que les 9 mois de présence d'un enfant dans son propre corps. Comme si c'était ce court instant, ce bref moment, cette fraction de seconde qui allait faire....
Faire d'elle une mère
Faire de ce petit être son enfant....
Comme si ce regard allait graver, inscrire à tout jamais, au plus profond de l'inconscient ce quelque chose....Ce lien qui s'est tissé, malgré et au delà d'un désir ?
Tout n'est pas si simple, bien sûr...
Naissance ?
Seconde ou première fois ?
Les femmes, mères qui souhaitent accoucher sous X, ne souhaitent pas parfois que l'enfant leur soit présenté. Ne voulant ni regarder, ni croiser le , le regard de cet autre.
De cet autre....
Certaines l'expriment clairement. Ce point, quand il le peut est mis en mots, discuté, évoqué... Quand cela se peut, parfois un regard exprime ce que les mots ne sauraient dire, un regard, qui engage tant et pour combien de temps ?
"Si je le regarde je ne pourrai pas, le laisser, l'abandonner, et ce ne serait pas raisonnable," me confia un jour une femme qui ne souhaitait pas garder son enfant...
Comme si ce regard premier, était essentiel, plus important presque que les 9 mois de présence d'un enfant dans son propre corps. Comme si c'était ce court instant, ce bref moment, cette fraction de seconde qui allait faire....
Faire d'elle une mère
Faire de ce petit être son enfant....
Comme si ce regard allait graver, inscrire à tout jamais, au plus profond de l'inconscient ce quelque chose....Ce lien qui s'est tissé, malgré et au delà d'un désir ?
Tout n'est pas si simple, bien sûr...
Mais le regard, cette présentation, à soi au monde !
Comme dans la Rome Antique, où le Pater Familias, soulevait l'enfant de son sang ou non, pour le présenter aux autres, à l'Autre, pour le reconnaitre. Cela suffisait à en faire son enfant, enfant au sens de la loi, au sens de la famille !
Un regard, le sien et celui de l'autre
Le regard de l'autre, qui fait que !
La fonction du regard ? Reconnaissance, acceptation
Un regard qui permet à l'autre de faire face, d'y faire face, de regarder en face, de s'y accrocher, tant et si bien, qu'il puisse enfin un jour s'en détacher pour aller dans la profondeur de l'âme, de son âme..
Se séparer du regard pour être face à soi même, seul à soi même pour avancer...
Ces yeux là, posés qui vont donner la force, l'énergie, l'élan vital.... Au delà peut-être du sentiment d'amour ou d'instinct maternel (encore que ?)
Ce regard qui donne la vie, qui donne la force de vivre, ou la dénie....
Un regard qui permet que l'autre s'en détache
Comme dans la Rome Antique, où le Pater Familias, soulevait l'enfant de son sang ou non, pour le présenter aux autres, à l'Autre, pour le reconnaitre. Cela suffisait à en faire son enfant, enfant au sens de la loi, au sens de la famille !
Un regard, le sien et celui de l'autre
Le regard de l'autre, qui fait que !
La fonction du regard ? Reconnaissance, acceptation
Un regard qui permet à l'autre de faire face, d'y faire face, de regarder en face, de s'y accrocher, tant et si bien, qu'il puisse enfin un jour s'en détacher pour aller dans la profondeur de l'âme, de son âme..
Se séparer du regard pour être face à soi même, seul à soi même pour avancer...
Ces yeux là, posés qui vont donner la force, l'énergie, l'élan vital.... Au delà peut-être du sentiment d'amour ou d'instinct maternel (encore que ?)
Ce regard qui donne la vie, qui donne la force de vivre, ou la dénie....
Un regard qui permet que l'autre s'en détache
Se détache, parte
Confiant, serein, fort...
Un regard intériorisé pour toujours...
Ce regard qui dit :
Encore :
Confiant, serein, fort...
Un regard intériorisé pour toujours...
Ce regard qui dit :
Encore :
Va vis et deviens...
Et soit... Toi !
Et soit... Toi !
1 commentaire:
Ce n'est pas un article, ça sonne comme un poème...Votre analysante vous inspire des mots qui vont au delà.
Merci pour ces quelques lignes.
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