Bien
de la misère
Bien de la misère et bien du malheur ; il est rudement lourd le fardeau qu’il faut porter, il faut, car aucun choix n’est possible, c’est comme ça, bien de la misère et bien du malheur
Bien de la misère et bien du malheur ; il est rudement lourd le fardeau qu’il faut porter, il faut, car aucun choix n’est possible, c’est comme ça, bien de la misère et bien du malheur
Un
poids dont on ne peut se défaire, dont on ne peut se délester, qu’on ne peut
poser, jeter pour s’alléger. On aimerait pourtant ouvrir la valise pour la vider,
pas totalement peut-être mais du moins en partie. Ca ferait du bien, ce serait
moins lourd, plus facile à porter moins difficile pour avancer
Pour aller et venir sur la route, sur le chemin de cette vie qui semble pavée de larmes et de lames de fond qui vous submergent sans prévenir.
Ce n’est pas que c’est lourd, que le barda pèse ce n’est pas vraiment ce malheur là, car on pourrait peut-être ?
Ce n’est pas ça.
Ce fardeau là est dans la tête, dans le cœur et dans l’âme c’est ce même qui fout des coups à n’en plus finir, encore et encore sans jamais s’arrêter ! Alors comment s’en délester ? Est-ce une malédiction ce « mal dit » qui poursuit le sujet au point de le rendre fou… De douleur ? Est-ce une fatalité ? Fatum malin qu’on ne peut extraire avant qu’il n’ait distillé ses métastases et qu’il les ait ancrées au plus profond de la psyché ?
Tout ; tout est là pour rappeler que la douleur le chagrin et la peine sont les compagnons de misère sur tous les chemins de traverse qu’on tente d’emprunter jusqu’à l’Ultime destination. Car seule la Mort parait être la délivrance ; le Graal qui enfin va libérer le sujet de son poids de malheur :
On l’espère, on le souhaite.
La Mort reste alors le seul espoir, le terme du chemin et du pauvre combat mené sans vraiment de succès ; cette minable lutte où on s’accroche, décidant d’un coup que cette fois c’en est bien fini que la coupe est pleine, qu’on ne se laissera plus avoir. On remet son titre en jeux et on remonte sur le ring ! Mais la vie est une garce qui ne laisse aucun répit, perverse maléfique tenant sa proie pour ne jamais la lâcher
On tombe, on se relève, brillant, fanfaron. Mais ça ne dure qu’un temps, vient alors celui où on courbe l’échine, car les coups sont trop forts, trop durs à encaisser, les meurtrissures trop nécrosées, les plaies ne se referment plus, les cicatrices craquent au moindre geste sourire ou larmes.
C'est aussi la dernière bataille, le dernier combat d'où on ne se relève pas, car on ne peut pas, on ne veut pas. KO...
Pour aller et venir sur la route, sur le chemin de cette vie qui semble pavée de larmes et de lames de fond qui vous submergent sans prévenir.
Ce n’est pas que c’est lourd, que le barda pèse ce n’est pas vraiment ce malheur là, car on pourrait peut-être ?
Ce n’est pas ça.
Ce fardeau là est dans la tête, dans le cœur et dans l’âme c’est ce même qui fout des coups à n’en plus finir, encore et encore sans jamais s’arrêter ! Alors comment s’en délester ? Est-ce une malédiction ce « mal dit » qui poursuit le sujet au point de le rendre fou… De douleur ? Est-ce une fatalité ? Fatum malin qu’on ne peut extraire avant qu’il n’ait distillé ses métastases et qu’il les ait ancrées au plus profond de la psyché ?
Tout ; tout est là pour rappeler que la douleur le chagrin et la peine sont les compagnons de misère sur tous les chemins de traverse qu’on tente d’emprunter jusqu’à l’Ultime destination. Car seule la Mort parait être la délivrance ; le Graal qui enfin va libérer le sujet de son poids de malheur :
On l’espère, on le souhaite.
La Mort reste alors le seul espoir, le terme du chemin et du pauvre combat mené sans vraiment de succès ; cette minable lutte où on s’accroche, décidant d’un coup que cette fois c’en est bien fini que la coupe est pleine, qu’on ne se laissera plus avoir. On remet son titre en jeux et on remonte sur le ring ! Mais la vie est une garce qui ne laisse aucun répit, perverse maléfique tenant sa proie pour ne jamais la lâcher
On tombe, on se relève, brillant, fanfaron. Mais ça ne dure qu’un temps, vient alors celui où on courbe l’échine, car les coups sont trop forts, trop durs à encaisser, les meurtrissures trop nécrosées, les plaies ne se referment plus, les cicatrices craquent au moindre geste sourire ou larmes.
C'est aussi la dernière bataille, le dernier combat d'où on ne se relève pas, car on ne peut pas, on ne veut pas. KO...
On déclare forfait et on gise sur le ring au milieu d'un brouhaha qu'on n'entend même plus. Puis malgré nous, nous voilà debout, encore !
Et le sujet moribond doit reprendre la route.
ll avance alors courbé, prendre les coups fait peut-être moins mal, le cœur lourd
de malheurs et de misères, n’osant plus penser de peur de se briser les os, de
rompre les veines et de se répandre, vieille flaque informe au milieu de l’univers
sordide devenu sien. Et après ? Que peut-il arriver de pire, puisque le pire
est là. Sauf que le pire est imprévisible et peut encore survenir pire alors qu’on
ne s’y attend pas ou plus au détour d’une rencontre, retrouvailles ou entrevues
qui auraient pu être heureuse !
Mais le bonheur n’est pas invité et ne s’invite jamais à la table du Commandeur.
Qu’on se le dise.
Alors il avance encore jusqu’à la délivrance, la mère Naissance qui le lavera des peines et allégera ses souffrances enfin !
Courbé, rétréci, petit, bouffé par la vie, les rancunes et les rancoeurs de ceux qui pourtant il a aimé mais qui n’ont pas compris et l’ont accablé…
Pauvre laboureur ! pauvre manant ! pauvre passant !
Mais le bonheur n’est pas invité et ne s’invite jamais à la table du Commandeur.
Qu’on se le dise.
Alors il avance encore jusqu’à la délivrance, la mère Naissance qui le lavera des peines et allégera ses souffrances enfin !
Courbé, rétréci, petit, bouffé par la vie, les rancunes et les rancoeurs de ceux qui pourtant il a aimé mais qui n’ont pas compris et l’ont accablé…
Pauvre laboureur ! pauvre manant ! pauvre passant !
Par
le soleil ou par le mauvais temps, comme le petit cheval blanc, il s’en va sur
son chemin de misère avec pour bagages reproches et dégoût en se disant qu’il
lui faudra tenir jusqu’au bout ; que l’enfer est sur terre et que de l’autre
côté, au mieux il n’y a rien au pire ça ne pourra être pire
Par le soleil et le mauvais temps, il avance, courbant l’échine, il en a bien du courage pour porter tout ce malheur ; toute cette misère !
Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne.
Par le soleil et le mauvais temps, il avance, courbant l’échine, il en a bien du courage pour porter tout ce malheur ; toute cette misère !
Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne.
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