Il y a le paraitre, il y a le mal être..
Une indéfinissable manière d'être, ou de ne pas être, ou d'être un peu, pas assez, trop peut-être, mais pas comme il conviendrait d'être, comme s'il convenait d'être, de telle ou telle façon... Mais dans ce cas être sans être vraiment comme on voudrait être ou souhaiterait être.
Etre cependant et à voir mal d'être. Etre aussi en mal d'être...
Etre !
Mal être, mais malaitre, dans le sens de paraitre, malaitre est le mal être montré à voir, comme le par être !
Malaitre dans son corps, dans sa tête, dans son âme
Mal être en soi, pas tout à fait dans son corps, dans sa tête, dans son âme
A côté, comme il semble que ce ne soit pas tout à fait dedans, ni tout à fait dehors non plus.. Pas tout à fait. C'est tout à fait ça...
A côté, mais à côté de quoi ? On sait qu'il y a un corps, que nous avons un corps, une sorte d'enveloppe charnelle, un moi peau disait Anzieu, qui protége le dedans du dehors, un peu comme la membrane cellulaire, mais dans ce cas là, le dedans n'est pas vraiment dedans, il reste un peu au dehors, ou il en reste un peu au dehors, il y a quelque chose qui reste, dehors, pas dedans, qui ne peut, ou qui ne veut rentrer.
Ca coince, c'est trop grand, trop gros, mal ficelé, ça ne rentre pas, même avec des efforts, comme si l'enveloppe était trop petite, ou mal conçue, ou pas adaptée, ou mal adaptée.... Pas aux formes, pas en forme, mais en forme et à la forme de quoi ?
Est-ce formaté ? Pour que ça puisse rentrer ? Ou pas rentrer ?
Dans ce cas ne serions nous pas convenablement formaté..
Notre corps ne serait pas adapté, notre enveloppe ? A ce qu'il y a à mettre dedans ?
Mal être donc, malaitre car ça ne rentre pas, ou ça ne rentre pas tout à fait, malgré les efforts et on ne sait pas quoi faire de ce qui ne rentre pas, de ce bout là, qui ne se loge pas, qu'on ne loge pas, qui reste, qui pend, qui est en trop, mais dont on peut se défaire, car ce bout là, celui qui reste fait néanmoins partie de nous, ou pire est nous !
Inlogeable moi ! Pas la moindre faille, pas le moindre repli, recoin, trou pour le loger, le faire disparaitre...L'oublier, le zapper, l'ignorer, le noyer.... l'inonder au sein de la masse qui est montrée à voir, qui est vu et qui ne l'est plus, car elle fait partie du paysage traditionnel, où rien ne se démarque
Ce malaitre là, doit donc disparaitre, pour paraitre à nouveau et montrer à voir une sorte de bienaitre.
Mais bien naitre, n'est pas donné à tout le monde. Tout alors tournerait autour de ça 'naitre" ce n, lettre préfixe au puissant pouvoir, à la toute puissance, de changer la face du monde, la face de la vie ? La face du moi..
Tout dépendrait de ce n, minuscule consonne mais magistrale pièce de l'échiquier impitoyable de notre histoire !
N, le n de la haine, le n de n'être, de naitre, de naitre rien, de ne rien être, de n'être pas, de n'être rien..
Malaitre, contraction, condensation de mal naitre ?
De mal n'être .....
De mal d'être...
Encore faudrait-il savoir, puis s'accorder pour savoir ce que malaitre veut dire ? Signifie ?
Le sens, c'est ça, le sens à donner, à lui donner, le sens que le sujet lui donne ?
Si paraître est un verbe d'état, malaitre l'est aussi, l'état de...Mais il ne semble pas, ne donne pas l'impression, il est !
Par être, entend on le sujet ? Le sujet qui est, qui est un être. Un être humain. Le sujet qui se présente à la vue, à la vue de l'autre. Paraître à l'autre, il y a du lien dans le paraitre, l'être par, autour, au sein de....Il est visible, il est vu.
Le paraître est l'apparence. "A défaut de l'être, nous avons au moins le paraître" écrivait Gauthier, à propos des comédiens....
A défaut de l'être, du bien être, y aurait-il le malaitre... ?
la vie n'est-elle pas, pour reprendre Shakeaspeare un gigantesque théatre où chacun est un aceur et joue la comédie ?
Mais quelle comédie : That's the question ? Et pas de réponse.... Ou trop de réponses. Justement
Comédia dell'arte ? Comédia de l'être, de l'estre ? De l'être qui voudrait être, mais qui s'y prend si mal, qu'il ne peut être bien et ne peut qu'être dans le malaitre ?
Les arbres cachent la forêt, mais la forêt elle aussi, un jour ou l'autre peut se mettre en marche !
Brigitte Dusch, historienne, psychanalyste
L'Etre humain est unique, chaque rencontre est unique, c'est un éternel recommencement, une aventure nouvelle à chaque fois
Psychanalye Aujourd'hui
Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne
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Nota bene
Ce blog relate des bribes, des vies en respectant l'anonymat, ce l'éthique et la déontologie de ma fonction
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.
Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.
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