Les blessures invisibles
Le temps du chagrin...
Un chagrin qui s'estompe..
L'espoir mais pas l'oubli. Toujours dans nos coeurs. A jamais, car comment oublier. Vivre avec encore, mais vivre quand même, blessures et cicatrices, plaies ouvertes et béantes, qui se ferment et s'ouvrent à chaque souffle, à chaque larme, traces ineffaçables, présentes à la mémoire.
Mais un jour on se tient debout, un jour on fait face à ses fantômes, sans bruit, sans heurts et sans pleurs, un jour on affronte ce moment là sans trop de terreurs, sans trop de peur.
Alors on retourne, on fait le voyage à l'envers
On retourne dans sa mémoire
Et là on regarde
On voit tout en face encore,
Comme une rafale
Mais cette fois c'est toi, c'est moi qui décide
De revivre, de revoir, de ne pas fuir.
Ce jour là arrive, il faut du temps, de la patience, des larmes, de la peur et des pleurs
Il faut attendre longtemps et parfois même cesser d'y croire
Se dire que c'est fichu, que c'est perdu
Se demander aussi pourquoi on est là ?
Mais on y est.
C'est le plus important.
On est arrivé là, alors il faut avancer, encore
Juste encore un peu.
Pour vivre encore, espérer encore...
Avec ça, peut-être, mais avec et ce n’est pas rien.
Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne
Crédit photo, @brigittedusch
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