Psychanalyse Aujourd'hui

Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne

Accompagner le désir d'être Soi
Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.

"J'accepte la grande aventure d'être moi". Simone de Beauvoir

Mon livre : "j'aime ma vie"

lundi 21 juillet 2025

Un tango de silence, le rêve




Je viens de faire un rêve 
Je me réveille c'est le petit matin,

j'étais dans cet appartement qui ressemblait au nôtre quand nous vivions ensemble il y a des vies de cela.

Ce lieu où  je te retrouve où nos âmes se retrouvent, toujours, comme aimantées par un fil invisible.

Nous ne nous sommes jamais vraiment quittés. Tu vis en moi, dans les replis de mon cœur, dans la chaleur de mon être.

Dans ce rêve, nous reprenons là où le dernier s’est arrêté, tissant une vie parallèle, un monde qui n’appartient qu’à nous.

Je t'aime, je t'ai toujours aimé, je n'ai jamais cessé de t'aimer, je t'aime encore
Je crois


Ce matin j'ai rêvé encore, comme à chaque fois je rêve encore


Tu étais là et j'étais là, je cherchais de vêtements dans ce placard au milieu du couloir de ce chez moi, de ce chez nous

Au fond, une boîte ouverte, sans couvercle. Dedans, des vêtements froissés, et puis… des chaussons d’enfant,de bébé,  si petits, si fragiles.

 
Je me suis réveillée

En sursaut
Et je t'ai appelé
"Viens... "
Alors tu es venu
Vite

Nous ne nous sommes rien dit

Tu m'a pris dans tes bras, et je m'y suis laissé allée
Nous nous sommes retrouvés
Enfin 

Doucement nous avons pris le temps
Nos corps n'ont rien oublié

Nos corps se sont retrouvés dans une longue danse de désir et d'amour 

Ils se sont reconnus, ils se sont tellement et tant aimé.
Alors ils ont dansé encore, une valse de tendresse, un tango de silence où chaque caresse portaient nos bleus à l'âme et de nos cicatrices
Celles de nos guerres
Nous avons fait tant de guerres !

Nous avons livré tant de batailles, toi et moi, dans le fracas des jours, dans l’ombre des nuits.
Pourtant, nos corps n’ont rien oublié. 
Ils se sont aimés, sans un mot, dans une étreinte où les mots auraient été de trop..

Je ne peux te dire « je t’aime ».
Je peux seulement dire que tu es ma guerre, ma paix, ma vie.
seulement que tu habites ma vie

Je ne peux te dire que ça.

Brigitte Judit
Crédit photo @brigittedusch

 

Aucun commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...

Nota bene

Ce blog relate des bribes, des vies en respectant l'anonymat, ce l'éthique et la déontologie de ma fonction
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.

Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.

Vous étes venus

compteur visite blog

map