Psychanalyse Aujourd'hui

Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne

Accompagner le désir d'être Soi
Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.

"J'accepte la grande aventure d'être moi". Simone de Beauvoir

Mon livre : "j'aime ma vie"

samedi 5 mars 2016

La falsification


Le viol de Clio
 
Youri, un des plus fidèles lecteurs de de blog, me fait cette remarque fort pertinente à propos de l’article “Le mensonge “ :
“J'espère surtout,que vous parlerez de la place du mensonge en histoire,de son rôle et surtout,de sa raison d'être. Si je peux me permettre, je voulais aussi dire,que le mensonge est omniprésent en histoire où il est extrêmement puissant.”
Hélas oui, il est présent, puissant aussi ; mais est-ce seulement le mensonge ?

Un mensonge particulier certes mais aussi ; une imposture, une forfaiture, une trahison, une falsification. C’est ce dernier mot que je retiens : falsifier, faux. fausseté. “Altérer volontairement quelque chose pour tromper.”

Ainsi deux actions : celle d’altérer dans l’intention de... ( tromper, mentir ) et celle de tromper. L’intention, la volonté, le désir, la préméditation. Une action pensée et actée dans ce but délibéré et dénaturé. Dénaturer le ‘quelque chose” Et c’est ce ‘“quelque chose” cet objet, ce complément d’objet, qui sera falsifié, dénaturé, cet objet dont on aura au préalable enlevé un trop, ou rajouté à un manque pour en dire autre chose que le quelque chose qu’il était sensé transmettre. Falsification : de document, de signature, de notes, de monnaie, d’écritures, d’évènements, de dates... Une sorte de modification, transformation, un aménagement de la vérité, pire des faits qui se sont déroulés à un moment donné, des actions menées par des personnes, des hommes et des femmes.

Une ré écriture donc pour une nouvelle lecture qui sera montrée à voir à l’autre, qui lui sera destinée dans le but de le tromper, de l’induire en erreur, de lui mentir, de lui faire voir et comprendre autre chose que ce qui est... Autre ; pour l’autre !
Une manipulation, la perversion des mots et de la pensée comme je l’ai déjà souligné. Pervertir est bien le mot, en ce qui concerne l’histoire et le fait historique, manipuler les faits, les récits, en rendre compte de telle manière que sa lecture, son interprétation, sa compréhension en sera elle même autre. Autre que : la réalité d’alors. Sortir du contexte, oublier de mentionner, remettre au goût du jour, raconter d’une manière moins triviale, plus politiquement correcte. Ne pas vouloir être, avoir été : coupable, colon, colonisateur, assassin, traitre, esclavagiste, meurtrier, dénonciateur, usurpateur, collaborateur. Ce dont on n’est pas très fier. Puis une sorte de désinformation, des bribes tronquées, des témoignages trafiqués, mal traduits, pas vérifiés pas recoupés, mais balancés en pâtures pour nuire à l’image d’un chef d’état, de guerre, d’un roi, d’un ministre, d’un philosophe. Erreurs de transcriptions, mots illisibles oubliés, phrases tirées ça et là de leur corpus et assemblées pour leur faire dire ce qui n’a jamais été dit ou écrit mais qui colle à la vérité du moment ou valide la thèse soutenue, la thèse politiquement correcte...Mon maitre, celui qui m’a appris à lire l’histoire, à la comprendre, m’a enseigné qu’on récoltait d’ailleurs la matière, et qu’ensuite on écrivait ce qu’il y avait à dire, qu’on ne cherchait ni a juger ni à faire dire ce qui n’existait pas, mais qu’on aurait aimé... faire exister ! Etre historien c’est aussi être déçu, découragé de ne pas trouver la pièce qui manque et qui pourrait tout expliquer, valider ou invalider au contraire tout ce qui a été écrit jusqu’ici. S’en tenir aux faits, accepter le manque, et les silences, un peu comme en psychanalyse...
Réécrire l’histoire, décider de ce qui sera dans les manuels ou pas, étudié ou pas n’est pas anodin, faire des impasses sur des dates, des événements, des rois, des époques non plus. C’est un pouvoir extraordinaire de pouvoir décider de ça ! C’est se faire dieu, dieu d’un pays dont on aura trafiqué, masqué, gribouillé, biffé, raturé, dégagé ce qui n’a pas besoin d’être su, par l’écolier, le collégien et le lycéen, après tout, “l’histoire c’est comme le grec, le latin la philo c’est pour les intello, c’est pas avec ça que les jeunes auront un job !” C’est peut-être vrai, encore que... Ce qui est vrai c’est que toutes ces matières que nos gouvernants croient bon de transformer en peau de chagrin aident à penser, à réfléchir... Arme suprême, berceau d’éventuelles révolutions qu’il faut étouffer dans l’oeuf. ll ne faut voir qu’une seule tête, n’entendre qu’une seule voix et que la pensée,(si pensée il y a encore) soit unique ; étouffer, tuer la parole, la rendre une, totale. Cela porte un nom ! hélas un vilain nom ! et c’est encore sous couvert de mensonges qu’on déguise ce beau mot de démocratie en l’affublant du pire des oripeaux...

Simplifier, abrutir, mentir
... Sont les mamelles de cet état qui se veut providence et se targue d’aller à la rencontre de l’autre laissé comme un mal propre sur les trottoirs de la zone dans laquelle il l’a relégué. Ah culpabilité quand tu nous tiens ! Et quand on te tient on ne te lâche plus et pour que ça mousse on rajoute un zeste de perversion. lmmonde breuvage. L’histoire est travestie, maquillée et fardée comme une vieille catin maquerellée au plus offrant pour une cause perdue d’avance mais qui permet au passage de se remplir les poches, de s’offrir le pouvoir et la toute puissance pendant quelques années, ultime jouissance de détruire le passé pour déconstruire un futur déjà bien fragile !

ll n’y a pas un jour où je ne vois l’histoire martyrisée, maltraitée, battue, violée, étouffée, c’est un crime, un assassinat, un liberticide, un matricide ! Car, il ne faut pas choquer, il ne faut pas dire, il ne faut pas déplaire il ne faut plus parler d’origine, de Gaule, de Royaume de France, de Croisades, de Chrétienté, en revanche, il faut faire repentance (hélas pas pour ce qu’il faudrait, mais peut-être est-ce trop récent ou bien.... ) il faut se mettre à genoux pour le mal, les maux, les crimes, les abominations qui ne manquent dans aucune histoire d’aucun pays. Car l’histoire ne serait que guerre, crimes, massacres, peur, famines, épidémies, terreurs ! Notre monde repose sur le meurtre (symbolique ou non ) celui du Père de la Horde, celui des Atrides et des Pères fondateurs, car il faut bien se libérer du joug ! Mais quid des connaissances, des découvertes, des merveilles artistiques et monumentales que nous ont légués ces ancêtres incriminés ? Ce patrimoine qui fait notre fierté et augmente le PlB des nations... Et on se croit quitte en décrétant des jours de mémoire ! Vaine illusion, imposture et forfaiture encore Si nous n’avons pas à porter le poids des fautes, des erreurs de nos pères ou de ceux qui nous ont précédés, nul besoin alors de travestir la vérité aussi triviale soit-elle (à l’image de l’homme qui l’accomplit) il serait mille fois plus profitable d’en tirer leçon, mais cela suppose une reconnaissance, une volonté, un désir d’admettre que ce qui a été est, est ainsi ; qu’en faire des faux et des usages de faux, n’est que mensonge, trahison, et tromperie.

Se mentir à soi même n’aide pas à devenir meilleur, n’aide pas à être soi non plus. Affronter la vérité après tout n’est pas si terrible, au contraire, il rend tout homme plus libre.

Brigitte Dusch, historienne, psychanalyste

jeudi 25 février 2016

Le mensonge


“Plus il est gros plus il passe” 
“A force de le répéter mille fois on finit par le croire”
Pourtant le mensonge reste le mensonge. Mentir, ne pas dire la vérité, la travestir, l’arranger, l’habiller autrement.
Mensonge/Vérité ?
Une parole différente de la pensée, des mots prononcés tout en sachant qu’ils sonnent faux. “Tout en sachant que...” de la mauvaise foi donc, ce qui différencie le mensonge de l’erreur, de l’oubli, de se tromper. ll y a de la volonté dans l’acte de mentir, celle de ne pas dire le vrai. Un seul petit mot “se” ; deux lettres qui changent tout, car on ne se trompe pas (encore que, nous allons le voir) mais le menteur trompe celui à qui il s’adresse. De mauvaise foi, mais en toute bonne foi, d’où sa dissonance.

ll est encore question de langage, puisque c’est de parole dont on parle, celle que le sujet menteur donne et qu’il ne tient donc pas. ll est coutume d’admettre que la parole exprime la pensée du sujet. Une singulière forme de langage qui se tord pour se distordre et énoncer une “contre vérité” . On peut aussi et surtout, c’est l’objet de cet article s’interroger sur le pourquoi du mensonge, les différentes formes qu’il prend, comment il prend possession du sujet qui ne peut plus s’en débarrasser et en devient l’otage avant d’en être le prisonnier,car s’enliser dans les marécages du mensonge peut-être mortel. Des sables mouvants qui n’émeuvent plus personne et isole le menteur face à un lui même qui lui est devenu inconnu et étranger. 
 
 Mais le mensonge peut se comprendre, on ne peut pas tout dire, tout dévoiler... De peur que ? On peut en effet mentir pour le bien de l’autre (mais nous savons que même l’enfer est pavé de bonnes intentions) il y a de pieux mensonges ; éviter de blesser, de faire mal, de mettre à mal, un mensonge utile en quelque sorte. ll y aurait alors un droit moral -au sens philosophique - de mentir. Une manière d’interpréter le “tu ne porteras pas de faux témoignage”. Le mensonge pourrait alors se justifier, s’entendre... Dans certains cas ? Et seulement là, encore faut-il définir le cadre de ces cas ; cela fera l’objet d’un autre article si vous le voulez bien. Restons pour le moment dans le mensonge à l’autre, cette vérité qu’on ne lui dit pas parce qu’on n’a pas envie, qu’on n’ose pas, qu’on en veut pas, qu’il ne faut pas, et mille autres prétextes encore forts louables au demeurant : pour le protéger, l’en protéger, se protéger aussi, et puis ce mensonge qui permet le sujet coutumier du fait de donner la version des faits qui l’arrange, qui le présente sous ses meilleurs jours. C’est humain, on gonfle son CV, on parle couramment des langues dont on ne connait que les rudiments, etc.
 
 Et puis sont les mensonges qui permettent de se victimiser, de se plaindre, d’être vu et entendu, d’une certaine manière. Le sujet a besoin de compassion, d’un regard bienveillant, pensant que l’amour dont il est en manque ne peut s’obtenir qu’à cette condition là.... Alors il montre à voir un autre,"Je" devient un autre, un inconnu, un étranger, un personnage dont il écrit le scénario. Je porte le masque de cet autre Je. Seulement voilà, à force de mentir à l’un, de raconter une histoire à l’autre, il faut vivre et assumer ces/ses multiples facettes, y faire face, aller venir dans les méandres et aspérités de ses scénarii ! et c’est complexe, on se perd malgré les petits cailloux, laissés par çi par là, les repères et les clivages, il faut oeuvrer finement, maitriser et contrôler les différentes probalités et risques il faudra faire face, être un brillantissime statiticien. Ainsi cette jeune femme qui à force de raconter une vie de Cosette à son amoureux, et de s’être plaint à ses proches de ce “triste sire” qui la rendait malheureuse est à présent prise au piège dans les filets de son mensonge. Ainsi la rencontre n’est possible qu’au prix de la vérité, et ce prix est fort élevé, car c’est avouer ses mensonges. S’avouer à elle aussi qu’elle a trompé, qu’elle est de mauvaise foi, qu’elle s’est trahi. Trancher dans le vif du sujet et des sujets en question. L’issue qu’elle qu’elle soit ne pourra qu’être douloureuse et causer de la souffrance.... Mais c’est ainsi. Et la première victime du mensonge est son auteur.

Mentir est facile, séduisant, on joue, on s’amuse, jusqu’à un certain point celui où il faut passer à la caisse et payer l’addition. ll est bien compliqué d’être soi, de s’aimer malgré tout ce qu’on n’aime pas en ce soi, de vivre en pensant que les autres n’aiment peut-être pas ce qu’on est et ce je mal aimé. On s’efforce alors d’être un autre, qui n’est pas soi ! “Qui suis-je vraiment ?” se demande alors le sujet.

Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne

vendredi 12 février 2016

Rêves

Rêves

Elle voulait raconter son rêve
Pourtant elle avait dit que plus jamais
Plus jamais elle ne dirait, expliquerait
Mais cette fois encore elle est tellement troublée
Elle s'est encore réveillée avec des larmes plein les yeux
Alors elle voudrait en parler
Elle voudrait raconter
Dire ! Raconter !

Elle n'attend rien
Elle veut simplement dire
Se sentir peut-être un peu moins seule

Elle dit, raconte, en vrac, comme ça vient
Elle sait, elle ce que tout ça veut dire, un peu, elle en a une idée, une petite idée, elle sait, croit savoir, mais ça ne fait rien, elle sait pourquoi la chaise est dehors, et elle aussi, en dehors de cette salle... Elle s'explique, explique...A elle pour elle
Et elle dit son rêve, mais c'est tout...
"Quel drôle d'assemblage tu as encore fait là ! Ce n'est pas un rêve ... !"
Même ses rêves ne valent rien !
Alors elle se tourne et ne dit plus rien !

Br
igitte Dusch "Des nouvelles d'Arsel"

vendredi 5 février 2016

Sa voix

Sa voix

Elle ne se souvient plus du son de sa voix
Pourtant il n'y a pas si longtemps
Elle n'entend plus le son de sa voix
Elle ferme les yeux
Mais rien ne vient
Ni les mots, ni le son, rien !
Elle ne se souvient plus de rien
Sa voix est partie, tout comme lui...
Pour toujours, pour jamais
Au fond de sa nuit


Br
igitte Dusch "Des nouvelles d'Arsel"

lundi 25 janvier 2016

L'espace psychanalytique

Neutre et bienveillant c’est ainsi qu’on et qu’il s’entend. Mais est-ce suffisant ? Clair, précis, est-ce une réponse à défaut d’être la réponse.

Cet espace est ce que l’analysant en fait avec celui qu’il fait du fait de sa présence, le psychanalyste. Lieu où se disent ou non, les mots ou le silence, espace temps aussi, durée séquencée où ces mots peuvent se mettre, s’assembler, se tricoter, se faire, se défaire, se déméler, se coudre, se découdre, se bricoler Raconter, racontez, mais pas seulement...

Tisser, se souvenir, ramener à la mémoire, rêver, pleurer, soupirer, espérer ou pas. lieu singulier sans nul doute, qui ne se ressemble jamais, d’une séance à l’autre, d’un sujet à l’autre, car chaque histoire, chaque être, chaque moment est différent.

Je le dis souvent, il en faut du courage pour arriver à cet espace, pour arriver jusque là, pour témoigner de soi. Et pour l’analyste. Qu’est ce que cet espace là, si singulier que propose l’analyste. Ce temps consacré à l’écoute des mots ou du silence de celui ou celle qui s’adresse à lui ?

L’espace analytique est ce lieu même où se noue la rencontre, qui fait l’analyse. Qui fait que le rendez-vous qu’on se donne avec soi ne soit pas raté. C’est pourquoi ce “travail”, cet engagement là est couteux. Et pas seulement en terme d’argent, mais aussi et surtout en terme de temps, celui que l’analysant se promet à lui même pour se permettre. Ce temps que l’analyste met à sa disposition, ce temps qu’il libère pour cette rencontre singulière, ce rendez-vous. Un temps qui appartient à ce moment, qui n’appartient qu’à lui, un temps réservé à... Pour... Un temps dont va disposer l’analysant pour déposer. Un temps que l’analyste lui réserve à ce dessein. Un temps consacré à... pour. Un temps, pour venir ou pas, dire ou pas... Mais un temps dont il prend la responsabilité.

Et l’argent ? Comme le sexe, le désir,c’est souvent une question tabou, pourtant... on paie ce qu’on doit pour justement ne plus rien devoir et se libérer de la dette. L’analyse c’est aussi cela, l’analyste est un professionnel, une personne dont l’écoute (entre autres) est la fonction, cette écoute, si comme son attention est “flottante” n’en n’est pas moins particulière. C’est d’ailleurs pour cette raison, que le sujet s’adresse à lui et cette adresse ne peut avoir lieu dans la gratuité. Freud recommandait déjà d’aborder cette question avec franchise et il avait raison.* Payer sa séance pour l’analysant le libère de cette dette, il ne doit rien, puisqu’en échange il remet à l’analyste la somme convenue. Ce qui le libère aussi, cela fait partie (tout comme le rythme, la durée, l’horaire des séances) du cadre de l’analyse ou de la thérapie analytique.

L’analyste je l’ai souligné, n’est pas un copain, un ami, un confident à qui le sujet “confie” ses soucis, ses questionnement, il est ce tiers, neutre et bienveillant justement, ce professionnel qui recueille non seulement cette parole, mais en fait quelque chose. ll n’y a pas de relation d’obligé et le thérapeute n’est pas cette entité “toute puissance” cela permet une relation saine, celle que les cognitivistes appellent l’alliance thérapeutique et surtout assure l’ancrage de la thérapie dans le réel. L’argent est aussi, tout comme le temps qu’il s’offre pour son analyse (ou sa thérapie), l’objectivation de la valeur que le sujet lui accorde. Ce prix à payer, ce prix qui lui coûte, qui coûte, et que parfois il évite, il masque sous toutes formes de prétextes, d’excuses, de raisons pour ne pas venir. Pour ne pas être confronté à ce qu’il ne veut pas. Et c’est justement là le point d’ancrage, c’est justement ça, cette résistance qu’il lui faudra surmonter.

Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne

 * Freud : “Sur l’engagement du traitement “ 1913

vendredi 15 janvier 2016

Perdu

Perdu dans la grisaille
Il cherche son chemin
Perdu dans la montagne
Il cherche l'océan
Océan d'amour, trop plein de bonheur
Qui font et qui défont les larmes de joies
Qui coulent le long de son corps 
Etiré par la douleur

Défiguré par la souffrance
Il pleure des larmes de sel,
Perdu dans la grisaille
Il n'y a plus de chemin
Qui vaille que vaille
Vaut le coup du retour !
Retour sans faille dans la montagne
Au diable l'océan !

Br
igitte Dusch "Des nouvelles d'Arsel"
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