Son monde
Où il n'y a rien, plus rien
Tout à été balayé.
Un monde des ténèbres
Son monde.
Son monde à lui
Est-ce vrai, réel ?
Qu'est ce que le vérité ? la réalité
Celles qu'il voit, que les autres lui montrent à voir ?
Ou celles qui dansent dans sa tête,
Ses voix qui pleurent, car elles n'ont plus de voies. Elles ont perdues le chemin de la lumière, fermé la porte et jeté la clé.
Pourtant.
Il dit ne pas vouloir du monde de lumières. De ce monde là, édulcoré, sucré,
illusionné, perdu, imaginé, espéré...Du monde d'avant, de l'Age d'Or
Celui dont l'autre rêve. Encore !
Espoir futile, espoir déçu, espoir déchu.
Un monde qui laisse croire que la lumière l'éclaire, que le bonheur est là, tout près, à portée de main, que la chaleur peut d'un seul coup le réchauffer
Un monde merveilleux où il ferait bon vivre. Peut-être ?
Mais fait-il bon vivre ?Il se dit que ce n'est pas ça,
Pas vraiment ça, que ce monde là n'existe pas
N'existe plus, n'a jamais existé
ll n'y a que le monde des ténèbres. Le sien, le vrai, le réel. Il ne croit pas au paradis, pas à l'enfer !
Il ne croit à rien, en rien.
Il croit en lui, de temps en temps, évite de se prendre pour dieu, car il n'existe pas
Dit-il !
Alors ce monde ?
On voudrait croire qu'il est comme le jour et la nuit, qu'il est le jour après la nuit, qu'après l'averse vient l'arc en ciel qui annonce un ciel bleu, pour un peu de temps, pas très longtemps, mais juste le temps qu'il faut pour croire que ce monde là est beau...
Non, ce n'est pas un rêve....
Brigitte Dusch psychanalyste, historienne in les Nouvelles d'Arsel.