L'Etre humain est unique, chaque rencontre est unique, c'est un éternel recommencement, une aventure nouvelle à chaque fois
Psychanalye Aujourd'hui
Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne
Accompagner le désir d'être Soi
"J'accepte la grande aventure d'être moi". Simone de Beauvoir
Mon livre : "j'aime ma vie"
dimanche 31 octobre 2010
lundi 25 octobre 2010
Bella Ciao !
Bella Ciao
Un film coup de coeur, découvert au hasard, un peu comme les livres que je prends sur les rayons de la biblothèque, livres que je ne connais pas et qui parfois me surprennent !m'emportent, me donnent plaisir et émotions...
Livres à rire ou à pleurer, parfois les deux.
Un peu comme ce film.
Etrange au premier abord... Se laisser aller et entrainer dans cette histoire, "merveilleuse" mais bien ancrée dans le réel pourtant. Paradoxe !
Et c'est ce paradoxe qui nous emporte
Une famille, en Toscane, les années 30, communistes et chemises noires.
Les personnages parlent aux morts... Aux ancêtres arrivés bien avant eux sur cette terre d'Italie qu'ils seront contraints de quitter.
Exilés aux prénoms de leus ancêtres, prénoms qui font rêver : Oreste, Orphéo, Enéa....
C'est toute une histoire, où la légende cotoie l'Histoire
Une histoire terrible...Aussi ! Mais l'histoire ne l'est-elle pas ?
L'Italie des années sombres elle aussi !
A défaut d'Amérique, c'est à Marseille qu'ils échouent. Misère, joie, malheur, souffrance, amour, bonheur, espoir.. La vie ! La vie, au jour le jour....La mort au jour le jour !
Et le héros parle aux morts, aux Ancétres restés sur cette terre de Toscane, et le héros parle aux morts à travers le plancher.
Il leur raconte son désespoir et ses espoirs, pour lui, sa famille et ses fils. Il leur demande quoi faire.
Une chronique ordinaire, de gens ordinaires, de vies ordinaires.
Marseille des pauvres, des exilés, de ceux qui ont fuit l'ennemi, le fachisme, la violence et la haine
Marseille de l'avant guerre, de la guerre, de l'après guerre. Terre d'accueil et d'exil, d'espoir et de souffrances
Chronique ordinaire des sans rien de ceux qui ont tout laissé, là où l'ennemi ne leur aurait pas laissé la vie.
Histoires banales de femmes venus d'Italie, d'Espagne, dans l'espoir d'une vie meilleure... De femmes qui se battent elles aussi, autrement ! Pour l'amour, pour l'espoir, pour la dignité, ou la vie seulement
Immigration, communisme, guerre, fachisme, pauvreté, exploitation, ascencion sociale
On pourrait presque penser que ce film est une sorte de "roman d'apprentissage".. Il faut trois génération pour que Jean, Gianni, Juan réalise le voeux, l'espoir des Anciens
A quel prix ! Car il y a toujours pour cela un prix à payer, mi toscan mi espagnol.. Gianni/Juan, ne peut être autre que Jean...
Son grand père, son père parlaient aux morts, à travers le plancher, sur le sol, sur le sable...
A ces morts. Ancêtre de là bas, de ce pays aux oliviers "où il fait beau tout le temps, où ils avaient une belle maison"
Jean parlera t-il aussi un jour aux morts ?
Saura t-il encore cette langue là .?
Un film à voir, à revoir, une excellente interprétation. Jacques Gamblin est extraordinaire, Yaël Abecassis, touchante de beauté et d'espoir...
BD historienne, psychanalyste.
Un film coup de coeur, découvert au hasard, un peu comme les livres que je prends sur les rayons de la biblothèque, livres que je ne connais pas et qui parfois me surprennent !m'emportent, me donnent plaisir et émotions...
Livres à rire ou à pleurer, parfois les deux.
Un peu comme ce film.
Etrange au premier abord... Se laisser aller et entrainer dans cette histoire, "merveilleuse" mais bien ancrée dans le réel pourtant. Paradoxe !
Et c'est ce paradoxe qui nous emporte
Une famille, en Toscane, les années 30, communistes et chemises noires.
Les personnages parlent aux morts... Aux ancêtres arrivés bien avant eux sur cette terre d'Italie qu'ils seront contraints de quitter.
Exilés aux prénoms de leus ancêtres, prénoms qui font rêver : Oreste, Orphéo, Enéa....
C'est toute une histoire, où la légende cotoie l'Histoire
Une histoire terrible...Aussi ! Mais l'histoire ne l'est-elle pas ?
L'Italie des années sombres elle aussi !
A défaut d'Amérique, c'est à Marseille qu'ils échouent. Misère, joie, malheur, souffrance, amour, bonheur, espoir.. La vie ! La vie, au jour le jour....La mort au jour le jour !
Et le héros parle aux morts, aux Ancétres restés sur cette terre de Toscane, et le héros parle aux morts à travers le plancher.
Il leur raconte son désespoir et ses espoirs, pour lui, sa famille et ses fils. Il leur demande quoi faire.
Une chronique ordinaire, de gens ordinaires, de vies ordinaires.
Marseille des pauvres, des exilés, de ceux qui ont fuit l'ennemi, le fachisme, la violence et la haine
Marseille de l'avant guerre, de la guerre, de l'après guerre. Terre d'accueil et d'exil, d'espoir et de souffrances
Chronique ordinaire des sans rien de ceux qui ont tout laissé, là où l'ennemi ne leur aurait pas laissé la vie.
Histoires banales de femmes venus d'Italie, d'Espagne, dans l'espoir d'une vie meilleure... De femmes qui se battent elles aussi, autrement ! Pour l'amour, pour l'espoir, pour la dignité, ou la vie seulement
Immigration, communisme, guerre, fachisme, pauvreté, exploitation, ascencion sociale
On pourrait presque penser que ce film est une sorte de "roman d'apprentissage".. Il faut trois génération pour que Jean, Gianni, Juan réalise le voeux, l'espoir des Anciens
A quel prix ! Car il y a toujours pour cela un prix à payer, mi toscan mi espagnol.. Gianni/Juan, ne peut être autre que Jean...
Son grand père, son père parlaient aux morts, à travers le plancher, sur le sol, sur le sable...
A ces morts. Ancêtre de là bas, de ce pays aux oliviers "où il fait beau tout le temps, où ils avaient une belle maison"
Jean parlera t-il aussi un jour aux morts ?
Saura t-il encore cette langue là .?
Un film à voir, à revoir, une excellente interprétation. Jacques Gamblin est extraordinaire, Yaël Abecassis, touchante de beauté et d'espoir...
BD historienne, psychanalyste.
Bella Ciao !
Un lien vers un film à voir ou revoir, disponible actuellement sur OK cinéma série
Dans l'attente d'un petit billet !
Une envie de partage
http://www.dailymotion.com/video/x8xzy0_bella-ciao-bande-annonce-fr_shortfilms
Dans l'attente d'un petit billet !
Une envie de partage
http://www.dailymotion.com/video/x8xzy0_bella-ciao-bande-annonce-fr_shortfilms
lundi 11 octobre 2010
Ecrire les maux
Un texte court, écrit l'an dernier pour un quotidien...Envie de le mettre en ligne, en réponse à plusieurs questions sur la "nécessité de l'écriture" ? Peut-être ?
L'écriture libératrice
Celle qui fait du bien, qui soulage, qui permet de dire, de laisser aller au dehors les émotions, les douleurs, les souffrances du dedans
Qui permet d'expluser ce qui fait mal au dedans.
Parce que peut-être, justement, au dedans il n'y a plus de place, plus d'espace
Il n'y a plus de possible
De possible place et que ça déborde, que ça bouillonne, et que...
Alors écrire "pourquoi pas ?"
Ecrire les maux
Ecrire les maux, avec des mots
Poser sur le papier, prendre le recul, dé poser ?
L'écriture thérapeutique
Longtemps j'ai écris un journal, des poèmes, des billets, des lettres pour soulager ma peine, dire mes bonheurs, mes joies.. Partager, échanger, recevoir, donner..
Ecrire pour moi et pour les autres.. Aussi
L'écriture est présente, essentielle, et fait partie de ma vie
Depuis toujours
L'écriture est aussi un outil, dans ma pratique de la thérapie
Ecrire, dire ainsi, mettre des mots, mettre en mots
Est parfois l'ultime ou la seule solution
D'extirper, de poser hors de soi
De faire partager, de donner à l'autre
De lui offrir sa souffrance en partage
Ce qui n'est pas rien...
Car les mots, la parole ne peut sortir, ne peut être dite, simplement dite.
La parole reste au dedans...Enfouie, cachée, bloquée...
Alors ?
Ecrire parfois.... ?
Ecrire... Jeter, laisser, abandonner, coucher les mots sur le papier... ou sur le clavier
Mettre en mots, nommer ce qu'on ressent, ce qu'on éprouve, ce qui se passe
Donner des noms, faire exister
Nommer les émotions, ses émotions...
Leur donner une existence, une vie..
Les rendre quelque peu palpable
C'est aussi prendre du recul, une certaine distance avec les événements, les situations, les pensées, les affects, les ressentis, les éprouvés, restés coincés au dedans qui font que ça cloche et que ça ne va pas...
Parfois on en reste là, on écrit pour soi, en secret..
Puis on se dévoile, on écrit, on montre à lire, on adresse, on s'adresse
A l'ami, au proche, au thérapeute, à l'inconnu...
C'est alors mettre l'autre "dans le coup"
Lui faire partager ça, ne plus être seul
Lui demander peut-être, non pas une solution, une réponse mais simplement un regard, un moment, un instant d'attention...
Un moment , une rencontre
Ecrire alors c'est exister, pour soi et pour cet autre qu'on met dans le coup...
Ecrire alors, même les maux,
L'écriture libératrice
Celle qui fait du bien, qui soulage, qui permet de dire, de laisser aller au dehors les émotions, les douleurs, les souffrances du dedans
Qui permet d'expluser ce qui fait mal au dedans.
Parce que peut-être, justement, au dedans il n'y a plus de place, plus d'espace
Il n'y a plus de possible
De possible place et que ça déborde, que ça bouillonne, et que...
Alors écrire "pourquoi pas ?"
Ecrire les maux
Ecrire les maux, avec des mots
Poser sur le papier, prendre le recul, dé poser ?
L'écriture thérapeutique
Longtemps j'ai écris un journal, des poèmes, des billets, des lettres pour soulager ma peine, dire mes bonheurs, mes joies.. Partager, échanger, recevoir, donner..
Ecrire pour moi et pour les autres.. Aussi
L'écriture est présente, essentielle, et fait partie de ma vie
Depuis toujours
L'écriture est aussi un outil, dans ma pratique de la thérapie
Ecrire, dire ainsi, mettre des mots, mettre en mots
Est parfois l'ultime ou la seule solution
D'extirper, de poser hors de soi
De faire partager, de donner à l'autre
De lui offrir sa souffrance en partage
Ce qui n'est pas rien...
Car les mots, la parole ne peut sortir, ne peut être dite, simplement dite.
La parole reste au dedans...Enfouie, cachée, bloquée...
Alors ?
Ecrire parfois.... ?
Ecrire... Jeter, laisser, abandonner, coucher les mots sur le papier... ou sur le clavier
Mettre en mots, nommer ce qu'on ressent, ce qu'on éprouve, ce qui se passe
Donner des noms, faire exister
Nommer les émotions, ses émotions...
Leur donner une existence, une vie..
Les rendre quelque peu palpable
C'est aussi prendre du recul, une certaine distance avec les événements, les situations, les pensées, les affects, les ressentis, les éprouvés, restés coincés au dedans qui font que ça cloche et que ça ne va pas...
Parfois on en reste là, on écrit pour soi, en secret..
Puis on se dévoile, on écrit, on montre à lire, on adresse, on s'adresse
A l'ami, au proche, au thérapeute, à l'inconnu...
C'est alors mettre l'autre "dans le coup"
Lui faire partager ça, ne plus être seul
Lui demander peut-être, non pas une solution, une réponse mais simplement un regard, un moment, un instant d'attention...
Un moment , une rencontre
Ecrire alors c'est exister, pour soi et pour cet autre qu'on met dans le coup...
Ecrire alors, même les maux,
dimanche 10 octobre 2010
Libre
"Je n'ai qu'une visée : Etre libre, j'y sacrifie tout. Mais souvent, je pense à ce que m'apportera la liberté...Que ferais-je seul, parmi la foule inconnue ?"
Dostoïevski, Lettre à son frère, le 16 août 1839
Dostoïevski, Lettre à son frère, le 16 août 1839
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Nota bene
Ce blog relate des bribes, des vies en respectant l'anonymat, ce l'éthique et la déontologie de ma fonction
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.
Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.
Les événements, initiales, lieux, histoires... sont modifiés.
Il s'agit d'illustrer des situations, un concept, une problématique, un questionnement donnant lieu à une réflexion.
Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.