Psychanalye Aujourd'hui

Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne

Accompagner le désir d'être Soi
Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.

"J'accepte la grande aventure d'être moi". Simone de Beauvoir

Mon livre : "j'aime ma vie"

samedi 25 avril 2020

Quarantaine : J40





Quarante jours, quarante jours de privation de liberté, d'enfermement, d'assignation à résidence, d'interdiction de quitter le territoire délimité arbitrairement par les autorités compétentes dans le cadre d'un dispositif sanitaire imposé par le contexte.


Sommes-nous fait pour être emprisonnés de la sorte et tenus en laisse ? Que signifie ce temps, volé, kidnappé pour assurer notre sécurité ? Est-ce là le fondement de la décision ? Nul ne sait.

Quarantaine : La quarantaine consiste à isoler des personnes, des animaux, ou des végétaux durant un certain temps, en cas de suspicion de maladies contagieuses, pour empêcher leur propagation. En empêchant les personnes d'avoir des contacts avec des individus sains se trouvant à l'extérieur de la zone de confinement, on rend la contagion impossible et les maladies infectieuses disparaissent d'elles-mêmes. "Wiképédia.


Nous voici donc à quarante jours du 17 mars. Celui qui débute une nouvelle ère, elle d'après. Nous n'avons guère été vraiment isolés au sens propre du terme, écartés seulement de nos activités, privés de nos libres allées et venues, nous devons rendre compte de où, quand, comment.
Avons-nous évité la propagation de la maladie ? De quelle maladie ? Car qu'en sait-on vraiment ? Nous n'avons pas de recul, hormis ce que les tissus des morts racontent, de ce que les vivants disent, de ce que les examens pratiqués révèlent. Mais au fond ? Guérison ? Rémission ? Séquelles ? Nous n'en savons pas davantage non plus du VIH, du cancer ni des autres fléaux qui continuent de prendre des vies malgré les soit disant avancées de la médecine et de l'enrichissement (surtout) des lobbies pharmaceutiques. Tous les jours, les médias nous font le sinistre décompte : nombre de morts, de presque morts, d'infectés, de probablement infectés etc.
A t-on réellement empêché les infectés (ou les suspects, présumés coupables) d'être en contact avec les sujets soit disant sains ? Comment le savoir
Tout d'abord, même encadrée, fortement réprimée, la circulation est inévitée et inévitable, les gens ne sont pas au secret, ça bouge, ça vit, il y a du monde dans les rues, dans les supermarchés, sur les chemins de campagne, dans les bus, métro. Bref un peu partout. La longe est longue, et à la discrétion de ces autorités qui nous veulent du bien, et qui en veulent surtout à l'économie, la bourse, les actionnaires. Et puis : Qui est malade ? A part les hospitalisés, les mourants, les quasi mourants ? Que sait-on des autres, puisqu'aucune dépistage n'est pratiqué ? Et c'est bien là que ça coince ? C'est bien le noeud, le terrible point de capiton qui fait que nous errons tous dans une nébuleuse archaïque et tragique ! Alors à quoi bon se disent certains, invincibles ? Ca n'arrive qu'aux autres, je vais bien, alors ?
Il y a cette certitude, cette croyance fausse, cette ignorance du danger, ce déni, cette insouciance, cette irresponsabilité, cette inconscience ! Pourtant rien ni fait, même pas l'instinct de survie ?
Quarante jours, c'est long, mais trop court, nous ne sommes pas arrivés au bout, celui ci n'est pas devant nous encore ! Nous avons avancé seulement de quelque pas sur ce chemin sinueux, semé d'embuches et de ronces. Quarante jours encore ne seront pas suffisants.... Ni encore quarante autres ? Mais pourrons-nous vivre confinés éternellement. Apprendre à vivre avec ? Négocier donc ? Mais qu'est-ce que cet ennemi invisible, imprévisible, omniprésent, peut-nous offrir en échange de ce sacrifice ?

Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne
Crédit photo @brigittedusch

mardi 21 avril 2020

Unité de lieu J33




La vie est un théâtre où nous jouons un rôle parfois bon, souvent mauvais. L'action se déroule et se déplace au gré de notre fantaisie quand on a la chance d'être l'auteur, le narrateur et l'acteur du scénario. Au gré de… ici et là bas, ici et ailleurs.

Aujourd'hui, il nous faut changer tout ça, le plan, la méthode et les règles, ne conservant qu'une seule de ces trois unités qui rendait la pièce parfaite.

Ainsi nous ne garderons que l'unité de lieu. Avec quelques petites digressions vers le nécessaire, ces besoins primaires qui n'ont que faire dans les romans précieux où les romans fleuves des Anciens.

Unité de lieu, tout se joue, là, ici. L'action, le cœur du drama

Et il n'est pas question d'en déroger, sous peine de sanction. Une assignation à la résidence de la scène choisie pour vivre un temps long, qui se décompose en jours, nuits, semaines, mois peut-être ? Autant d'actes que durera cet enfermement, ce placement involontaire exigé par le décret du 23 mars 2020.

Un temps long qui s'éternise dans le même lieu, confiné dans le théâtre que nous nous sommes plus où moins choisi. Le seul où nous avons le droit d'être, d'avoir, et de faire, de jouer la comédie, de vivre la tragédie, mais aussi celui de mourir sur scène.
Tu joueras, là, tout ce que tu dois vivre, tu te joueras là sous peine de. Tu vivras ce jour comme s'il était le dernier, s'il ne l'est pas, il t'incombera de vivre l'autre mais aussi les autres, ceux à venir, ceux qui ne viendront peut-être pas. Demain sera ici et non ailleurs. Du moins pour le moment. Tu n'es plus libre de toi, de ton être, de ton aller, de tes venues.
Nous sommes enfermés.

Nous pouvons malgré tout, pour les plus chanceux changer un peu les affres du décor, vaquer à quelques mètres, être dedans et malgré tout un peu dehors.
Mais si peu !

Un unité de lieu, mais aussi quelque peu de temps. Un temps figé, un temps long, un temps qui passe  mais se ressemble, demain comme hier. Une journée qui s'organise sans trop de surprise autour des mêmes objets, des mêmes personnes, ou dans la solitude, dans le reflet de la pâle face que nous renvoie de nous même le miroir. Ce "je" que je ne saurai voir
Seul le ciel, le soleil, la lune, la pluie, les nuages ou l'orage apportent un peu de changement, un petit bouleversement parfois imprévu qui nous rappelle qu'il existe un ailleurs, un autre monde derrière le mur où nous sommes relégués.

Curieux monde que le nôtre !

Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne
Crédit photo @brigittedusch

lundi 13 avril 2020

Il n'y a plus de rencontre




Il n'y a plus rencontre 
il n'y a plus d'autre, 
il n'y a plus rien.

il n'y a plus que l'image, l'image de soi que nous renvoie le miroir chaque matin, chaque soir et chaque jour, et encore un jour, et un jour encore...
A l'infini ?

Il n'a plus que ça, et c'est devenu insupportable.

Il n'y a plus que la béance, impensable mais qui nous hante, nous colle à la peau, à la tête, au cœur qui s'assèche, qui se tend, qui se ferme pour ne pas sombrer, pour ne pas pleurer, pour ne pas hurler le manque. 

Tout est illusion, tout est devenu irréel, le lien tissé avec l'autre ne se fait que du bout d'un clavier, il n'y a plus de baiser, de tendresse, ni d'amour, il faut être sur ses gardes et garder ses distances. L'autre est porteur du mal, l'autre est devenu le mal, celui qu'il faut craindre, l'autre est peut-être la mort, celui qui porte la mort, qui donne la mort, en cadeau inattendu. L'autre est un ennemi qui ne le sait pas peut-être ? Encore ? Je suis un ennemi moi aussi ? Peut-être ? Sûrement ? C'est intenable !

Je, tu, il, nous, vous, ils sont peut-être la mort
La possible mort s'est invitée en chacun de nous, s'est emparée de nous à notre insu, c'est infiltrée maudite et perfide, pour distiller son poison et nous tuer à petit feu dans les pires douleurs.

Attention, reculez, d'un pas, de deux, de trois, non plutôt fuyez !

Il n'y a plus de rencontre, Il n'y a plus de rendez-vous, de surprises et de fleurs offertes, il n'y a plus moi, il n'y a plus lui,
Qui suis-je et qui est-il ?

Il n'y a plus de rencontre, de rendez-vous, de ces moments fébriles, de découvertes, de complicité, d'amour, de tendresse, de baisers et de caresses. Il n'y a plus de corps, plus de rien qui fait la vie, qui fait que la vie parfois peut-être belle, merveilleuse, un ciel bleu, qui parfois laisse éclater l'orage !
Il n'y a plus ça.
Il n'y a plus la possibilité de rire, d'aimer, de vivre.
Il n'y a plus que les mots lus sur un écran, entendus au téléphone
Visages et voix, échos lointains des êtres aimés, sons déformés au prisme de la distance et des émotions. Il n'y a plus de rencontres que celles ci, misérables et tenues, maintenues, tendues, distendues et qui ne tiennent qu'à un fil, mince et tenu, pouvant se rompre, se briser d'un seul coup, de manière inattendue.
Il y a cette terreur possible de mourir loin des siens, de sa terre, sans avoir revu, dit au revoir, une mort volée confisquée, encore !
On nous vole notre vie, nos adieux, notre mort, exit.


Quelle existence se joue, se trame et se tricote ?
Il n'y a plus rien
Il y a ce jour, ce moment, ce présent auquel on s'accroche pour penser demain et regretter hier.
Il y a ce moment de détresse et de stress, de pénible douleur, de peur d'être pour ne plus être, peur de se déliter, de se diluer dans l'inconnu infini et anonyme, dans cette fosse commune de l'oubli.

Il y a l'enfermement, le confinement, le rétrécissement de soi, pour ne pas déborder les limites d'un cadre posé par ceux qui ont anéantis notre liberté
La liberté de l'âme, la liberté de quoi ?
Celle du temps ? Mais le temps imposé n'est en rien le temps espéré, alors on traine et on se traine ne sachant que faire de ce lien qui nous désunit de l'autre puis de nous même, nous abandonnant à une solitude terrible et tragique ou peut-être pire !
Il n'y a plus de rencontre, de bonjours, de mains serrées, d'accolades et de baisers, il n'y a plus de gestes d'amour et de tendresse. Il n'y aura plus.
Il n'y a plus que la peur, le silence et la mort, la détresse et le désespoir le silence et le vide de ses rues et jardins vidées de la vie. Un monde moribond terrassés par la vie avant que la mort ne vienne le prendre.

Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne
Crédit photo, @brigittedusch

mercredi 8 avril 2020

Les émotions confinées 1


Confinées : elles aussi ? 
Emotions, ressentis, sentiments, perceptions, tout ce qui agit et nous agit.

Alors : sont-elles confinées, renfermées, refoulées ou au contraire exacerbées ?
Sont-elles modifiées, anesthésiées, toujours les mêmes, ou différentes ?
Sommes-nous capables de contenir nos pulsions, nos envies, nos désirs, nos ressentis, nos pensées ou non ? 

Tout ce qui s'agite dans notre cerveau est-il lui aussi assigné à résidence, celle du fond du trou ? Pour ne pas se montrer à voir, exploser ? Tout ce tout peut-il être contenu ? réfréné  ? ou bien est-il libéré, sans contrainte, se laisse t-il aller à s'épancher ou au contraire à exploser enfin comme une bombe qu'on a empêché d'éclater ?
Ce Tout a t-il lâché prise lui aussi ?
Le moment est-il venu pour lui d'être libéré ? Le vernis a t-il craqué ?  égratigné déjà, et le peu qui reste peut-il encore survivre tant bien que mal pendant ce temps qui n'est plus celui de l'autre, de l'altérité mais aussi et surtout celui de l'égoïsme et de la survie ?
Chacun pour soi, et s'il en reste un peu Dieu peut-être pour tous ?

L'homme est un animal domestiqué par lui même et policé par ceux qui détiennent le pouvoir, édictent les règles et les lois, ces chefs de meute que certains, un plus vindicatifs remettent parfois en cause, car la horde se révolte, quand le chef ou les chefs sont trop autoritaires, trop injustes aussi.
Le contexte est tout autre, l'autorité, la dictature de la meute dominante est imposée ou s'impose d'elle même pour soit disant sauver la horde ou ce qu'il en reste. Car il est restera bien quelques uns : les plus chanceux, les moins vulnérables, les plus hardis, les plus débrouillards. Les autres mourront et ne coûteront plus rien dans ce nouveau monde de ruines et de désolations qui émergera de tout ça.
Qui seront les survivants de ce déluge, de cette tragédie sans nom, de ce cataclysme ? Qui seront ces malheureux chanceux ?

Les Anciens qui naïvement ou pas y auraient vu la colère des dieux, et n'ayant de cesse de l'apaiser, auraient offert des offrandes et des sacrifices.
Nos chefs de meute, ne lésinent pas et offrent le sacrifice entier de leur peuple. Ce n'est pas rien mais ça leur coûte si peu. Il semble cependant que ce soit vain leur divinité reste sourde, elle ne veut pas de sang, de cadavres, de moribonds, elle ne se gorge que d'or et d'argent, de dividendes, de rendements et de production, peu importe que le manant crève, ou mieux si cela peut lui rapporter. Misérable misère que ce monde indigne. L'actionnaire a faim, l'actionnaire a soif, et il faut l'abreuver, l'inonder de profits jusqu'à ras gueule. Immoler le gueux !

Personne n'est dupe, et pour survivre il faut bien vivre, même (et surtout) au dépens de ceux qui écoutent, qui croient et font crédit. Surtout ceux là. Chacun pour soi et tout pour soi, après moi le déluge. Les Autres ne sont-ils pas l'enfer ? Et l'homme l'a prouvé de tout temps, sans surprise il peut être à la fois et en même temps capable du pire et du meilleur.

Je propose d'analyser, de disséquer les émotions, ces soit disant "péchés capitaux" tels que le mensonge, la trahison, la vanité, la gourmandise et autres attitudes qui selon certains nous conduiraient en enfer, (qu'ils se rassurent l'enfer nous y sommes) à travers le confinement, l'épidémie, et le contexte de survie qui à présent est le nôtre pour un temps indéfini, indéterminé, un temps long, très long sûrement.

Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne
Crédit photo @brigittedusch

samedi 4 avril 2020

Le Présent, c'est maintenant




Présent de l'indicatif, présent de narration, pour dire, présent simple pour raconter.
Le présent n'a jamais autant pris de sens que maintenant, ce présent où nous sommes, figés, assignés sans vraiment savoir si demain sera et s'il est, comment il sera.

Etre au présent, vivre ce présent n'a jamais été aussi essentiel. 
Vivre comme si ce jour était le seul et l'unique. Le seul de notre vie, de notre humble existence.

C'est un instant, un présent celui d'une journée sans fin qui inlassablement se répète sans savoir quand il aura un jour différent.
Un présent incrusté dans un temps long, très long, sans fin peut-être, un présent permanent, une permanence de ce présent. Un  temps sans parenthèse où la seule chose certaine est son incertitude

Il faut donc faire crédit. Mais crédit de quoi et à qui ?
Il faut donc vivre dans l'attente ? Mais quelle attente et pour quoi ?
Il faut donc vivre dans l'espoir ? L'espoir que ça cesse? Mais comment ?

Nul d'entre nous n'avons de réponse, aucune, pas plus que de certitude sur demain. Eventuel, hypothétique, possible ou impossible demain.
Ainsi notre seul trésor est ce jour, ce moment de vie, là où nous sommes, maintenant où nous respirons, pas trop mal encore pour quelques uns, sans même savoir pour combien de temps ?
Que faire alors de ce maintenant, ici ? Vivre, puisque c'est la seule possibilité qui se présente à nous ? Refuse t-on un tel cadeau ? Vivre ce temps long, sans perspective, sans véritable possibilité de se projeter, ou de s'illusionner, en pensant à ce que nous ferons, nous vivrons après ? Mais après quoi ? Y aura t-il un après, un après demain ? Et encore une fois comment sera t-il ? Et serons-nous encore là pour le voir, le déguster, le regretter ?
Le propre de l'Homme est de ne pas savoir vivre l'instant, le moment présent, celui là même qui est devant lui puis s'envole, fugace et bref qui donne et qui reprend dans le même geste.
Nous voilà figés dans ce moment, cet instant de temps long, interminable, pour une perpétuité, sans issue, sans remise de peine, avec une possible liberté, celle de faire le tour une heure durant, une heure seulement autour de notre geôle
Et là encore les inégalités se montrent à voir, explosent implacables et monstrueuses, prisons dorées pour certains, cul de basses fosses pour les autres ? Ainsi est la société. Certains rêvent à la liberté, à la fin de cette peine, d'autres pensent que la seule issue sera la mort, leur mort, seuls peut-être chez eux, puisque personne ne peut venir ? Ah cette solitude, cet abandon ! L'Humanité avance à grand pas et se saisit du futur, et peut-être même de ce présent, qu'il nous faut vivre à grand renfort de regrets.
Il convient pour quelques uns  de remplir ce vide, de combler ce creux offert et imposé par des circonstances tragiques. Ce face à face terrible avec soi même, ce rendez-vous avec rien; cette abime qu'il faut absolument masquer, remplir et se mentir. Travestir la vérité, celle de sa solitude avec des activités, télé, internet, cuisine, lecture. Un mot d'ordre est lancé : ne pas s'ennuyer ! Car l'état surveille, il faut que ses prisonniers fassent du sport et s'activent, jusque dans nos cellules, ils violent notre intimité. Intrusion toujours, même, surtout dans le malheur. La proie blessée et à terre est toujours plus vulnérable, prête au coup de grâce. Car ces gens là ne font pas de quartiers.
 Alors ? Vivre maintenant un présent simple, ne pas se retourner sur hier, qui était un autre jour, qui appartient désormais à un passé révolu, que les survivants qualifieront peut-être d'Age d'Or, eux qui ont tant incriminé ce passé, qu'ils n'ont pas su apprécier au présent. Alors tâchons de faire un effort et aimons ce présent, car demain pourra être meilleur, mais pourra aussi être pire.

Brigitte Dusch, psychanalyste, historienne
Crédit photo @brigittedusch
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Ainsi toute ressemblance, similitude serait donc purement fortuite.

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