Oui c'est vrai, chaque mot est un souffle une respiration,
C'est le vent dans mes cheveux
Le soleil brulant sur ma peau
La neige qui crisse sous mes pas
La pluie sur les vitres
Les flaques qui claquent quand je marche en dansant
Et en riant
C'est une danse dans la tempête et l'ouragan
Ecrire c'est tout ça
C'est une danse.
Ephèmère, évanescente, parfois indécente
Ecrire c'est danser avec le vent et la pluie, le solei et l'orage, la neige et le froid, dans le brouillard et la lumière
Où que je sois il faut que je danse, que j'écrive encore et encore
Ecrire pour moi c'est vivre
C'est aimer
Alors tu me demandes.
- "My forever, écris sur nous, dis moi ce que je n'ai pas entendu ce que je n'entends pas Que je refuse d'entendre.
Dis que si je suis un soldat je peux aussi être un père, un mari, un amant,
ce que nous gardons en silence.
de vie, d’intime."
Je me souviens de tes lettres du bout du monde
portaient la vérité et la rudesse d’un soldat
mais s’habillaient d’une tendresse infinie.
Toujours avec tendresse, passion et douceur
Tu me disais ton mal de moi, ton désir, clair comme une flamme dans la nuit..
Tu me disais tes caresses.
Tu parlais de nous,
De notre passion,
de cet amour qui brûlait sans se consumer.
Je te lisais,
je t’écrivais,
et nous dansions, à travers les mots,
dans une valse d’encre et de lumière.
Se dévoiler avec pudeur
Meme si la violence de la passion nous égare
légers, ardents, frôlant l’âme et le corps.
Ouvre-moi ton âme,
dis-moi que je te manque
que cette fois tu seras seulement mon amant
cette joie sacrée d’aimer ?
Il y a du divin dans nos élans,
de l’amour dans chaque battement de cœur.
Ouvre-moi ton âme,
Donne moi un éclat, une étincelle de ton âme.
Dis moi encore que tu ne partiras plus
Que tu ne veux plus de cette solitude sous ta tente dans le désert ou ailleurs
Que je te manque,
Que je suis ton Heimat
Que tu reviendras
Que cette solitude même si elle s"efface à la pensée de nos retrouvailles tu n'en veux plus.
Dis moi que c'est la dernière fois
Et je m’en fous.
Tu me demandes,
Rien, sauf une danse.
Prends ma main,
laisse la danse nous emporter.Viens.
Dansons encore.
Brigitte Judit
Crédit photo @brigittedusch
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