Psychanalyse Aujourd'hui

Le blog de Brigitte Dusch psychanalyste historienne

Accompagner le désir d'être Soi
Le sujet humain est singulier, son histoire est unique, l'analyse lui permet de partir à sa rencontre et de tisser les liens, de prendre rendez-vous avec soi.

"J'accepte la grande aventure d'être moi". Simone de Beauvoir

Mon livre : "j'aime ma vie"

lundi 7 juillet 2025

Neshamah


Wieder weggehen? Ich hatte nie wirklich ein Zuhause, ich habe schon so lange kein Zuhause mehr. Du warst mein Zuhause, meine Zuflucht, mein Leben. Du warst all das. 

Du hast mir bei unserer ersten Begegnung gesagt, dass ich die Frau deines Lebens sein würde, die Einzige, die Einzigartige, und dass es nie eine andere geben würde. Ich werde deine Frau vor dem Herrn sein. Ich habe nicht wirklich alles verstanden, ich war so jung ... aber vom ersten Blick an wusste ich, dass es nur dich und dich allein geben würde.

Ich habe dich warten lassen, du warst geduldig, und dann habe ich dich gebeten, mich zu lieben, für immer. 

Für immer, das hatten wir uns versprochen. Dann bist du gegangen, um deinem Land zu dienen, und ich bin dir gefolgt. Wie hätte ich ohne dich leben können? Ohne deine Liebe? Ohne dein Leben? Du warst mein Leben, mein ganzes Leben, meine Seele.

Die Zeit mit dir, das Leben mit dir, unser Leben hat mir alles Glück der Welt geschenkt. An dem Tag, an dem wir vor Gott vereint wurden, hast du mich geküsst und mich fest in deine Arme geschlossen. 

Du hast zu mir gesagt: „Ich gehöre dir und du gehörst mir.“

Ich habe zu dir gesagt: „Ich gehöre dir und du gehörst mir.“

Dann hast du mich angesehen und hinzugefügt: „Meine Néshamah, ich habe deine Liebe nie als selbstverständlich angesehen und werde jeden Tag da sein, um dich zu verdienen und glücklich zu machen.“

Das hast du getan, jede Sekunde.

Wir wollten eine Familie gründen. „Ich möchte Kinder, die dir ähnlich sehen, mit deinen Augen und deinen Haaren ...“ Auch ich wollte, dass unsere Kinder dir ähnlich sehen ... Wir bekamen einen kleinen Jungen.

Du warst Soldat, du hattest dich dafür entschieden ... 

Eines Tages klopfte es an unserer Haustür.

Man sagte mir ... 

Auch heute noch kann ich es nicht.

Ich glaubte, ich wollte sterben.

Unser Kind hat nicht überlebt.

Ich wollte wieder sterben.

Sie haben mich ernährt, gewaschen, getröstet, mir das Beten beigebracht, und ich habe versprochen.

Ich habe mich für das Leben entschieden.

Ich habe meine Zeit abgesessen und bin dann wieder gegangen. 

Getreu meinem Schwur ehre ich noch immer deinen.

Du wirst immer in meinem Herzen sein, Neschamah... 

Du bist der Einzige, der Einzigartige, mit dem ich mich vor Gott vereint habe.

Ich liebe dich für immer, meine Sonne, meine Seele, mein Leben. meine Seele, mein Leben.

Jede Nacht schaue ich in unseren Himmel und zu den Sternen. Ich weiß, dass du dort auf mich wartest.
Neshamah.

Brigitte Judit bat Janina

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Voici la traduction en français de votre texte :


S'éloigner à nouveau ? Je n'ai jamais vraiment eu de maison ; je n'en ai plus eu depuis si longtemps. Tu étais ma maison, mon refuge, ma vie. Tu étais tout cela.
Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, tu m’as dit que je serais la femme de ta vie, la seule, l’unique, et qu’il n’y en aurait jamais une autre. Je serai ta femme devant le Seigneur. Je n’ai pas tout compris, j’étais si jeune… mais dès le premier regard, j’ai su qu’il n’y aurait que toi et toi seul.

Je t’ai fait attendre, tu as été patient, puis je t’ai demandé de m’aimer, pour toujours.

Pour toujours, c’était notre promesse. Puis tu es parti pour servir ton pays, et je t'ai suivi. Comment aurais-je pu vivre sans toi ? Sans ton amour ? Sans ta vie ? Tu étais ma vie, tout mon être, mon âme.

Le temps passé avec toi, la vie avec toi, notre vie, m’a offert tout le bonheur du monde. Le jour où nous avons été unis devant Dieu, tu m’as embrassée et serrée fortement dans tes bras.

Tu m’as dit : « Je t’appartiens, et tu m’appartiens. »

Je t’ai répondu : « Je t’appartiens, et tu m’appartiens. »

Puis tu m’as regardée et ajouté : « Ma Neschamah, je n’ai jamais considéré ton amour comme acquis, et je serai là chaque jour pour te mériter et te rendre heureuse. »

C’est ce que tu as fait, chaque seconde.

Nous voulions fonder une famille. « Je veux des enfants qui te ressemblent, avec tes yeux et tes cheveux… » Je voulais aussi que nos enfants te ressemblent... Nous avons eu un petit garçon.

Tu étais soldat, tu avais choisi cette voie...

Un jour, il y a eu des coups frappés à notre porte.

On m’a dit...

Encore aujourd’hui, je n’y crois pas.

Je croyais que je voulais mourir.

Notre enfant n’a pas survécu.

Je voulais mourir à nouveau.

Ils m’ont nourrie, lavée, consolée, appris à prier, et j’ai fait une promesse.

J’ai choisi la vie.

J’ai purgé ma peine, puis je suis partie à nouveau.

Fidèle à mon serment, je continue à honorer le tien.

Tu seras toujours dans mon cœur, Neschamah...

Tu es l’unique, la seule, avec qui je me suis unie devant Dieu.

Je t’aime pour toujours, ma lumière, mon âme, ma vie. Mon âme, ma vie.

Chaque nuit, je regarde notre ciel et les étoiles. Je sais que tu m’y attends.
Neshamah.

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